ISSN: 2167-7700
Roberto Angioli, Michela Angelucci, Francesco Plotti, Corrado Terranova, Roberto Montera, Patrizio Damiani, Ester Valentina Cafa, Pierluigi Benedetti Panici et Angiolo Gadducci
Introduction : La doxorubicine liposomale pégylée (PLD) est considérée comme l'agent unique de premier choix pour les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant après une chimiothérapie à base de paclitaxel/carboplatine. Cependant, ce médicament est associé à une réaction tissulaire inflammatoire locale, appelée érythrodysesthésie palmoplantaire (EPP). Une nouvelle formulation liposomale, connue sous le nom de citrate de doxorubicine encapsulé dans des liposomes (LEDC), a été développée au cours des dernières décennies pour limiter l'EPP. Dans cette étude, nous rapportons notre expérience avec le LEDC chez des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant qui ont arrêté le doxil en raison d'une EPP sévère.
Méthodes : La présente étude rétrospective a inclus 43 patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant qui ont été traitées par LEDC administré à la dose de 50 mg/mq toutes les 3 semaines jusqu'à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. Français La toxicité a été classée selon les critères communs de toxicité du National Cancer Institute, version 3. La réponse a été classée selon les critères d'évaluation de la réponse dans les tumeurs solides (RECIST).
Résultats : Au total, 32 patients ont terminé les 6 cycles de chimiothérapie prévus. Une réponse complète a été obtenue chez 6 %, une réponse partielle chez 20 %, une maladie stable chez 37 % et une progression chez 9 % des patients. Aucune toxicité cutanée n'a été signalée.
Conclusion : Le LEDC est un médicament bien toléré et une option thérapeutique valable pour les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire souffrant d'une toxicité cutanée liée au doxil.