ISSN: 2471-9315
M. Khalid Ijaz*, Raymond W. Nims, Joseph R. Rubino, Julie McKinney, Charles P. Gerba
De plus en plus de preuves suggèrent que le nombre de cas/détections de virus respiratoires (en particulier le virus de la grippe, le virus respiratoire syncytial, le virus parainfluenza et le métapneumovirus humain) et d’entérovirus (en particulier le norovirus et l’entérovirus) a chuté de manière drastique pendant les périodes de respect relativement strict des interventions non pharmaceutiques (INP) pour atténuer le risque de contracter le SRAS-CoV-2. En d’autres termes, alors que le public se protège contre la contamination par le SRAS-CoV-2 en utilisant des INP, comme la distanciation sociale, le port du masque, l’évitement des espaces bondés et une plus grande attention à l’hygiène des surfaces et des mains, il se peut qu’il se protège également contre la contamination par d’autres virus respiratoires et agents pathogènes entériques, y compris les infections virales. Quelles preuves en avons-nous ? Que se passera-t-il lorsque les INP seront assouplies dans le contexte post-pandémique ? Dans cette perspective, nous discutons de ces sujets et d’autres enseignements tirés de la pandémie actuelle de SARS-CoV-2/COVID-19, ainsi que de nos recommandations pour les INP afin de se préparer à l’inévitable avenir post-pandémique.