ISSN: 2684-1258
Alexandre Frost-Jeune
Contexte : Les fractures isolées du poignet sont l'une des fractures les plus courantes chez les enfants et les adultes. En 2008, l'incidence globale des fractures pour la population britannique a été calculée à 3,6 % (1). Cependant, les études comparant la durée de séjour des patients (DS) pour une intervention chirurgicale pour fracture sont rares.
Méthode : Une petite étude rétrospective examinant 90 patients présentant des fractures isolées du poignet nécessitant une intervention chirurgicale entre septembre 2018 et septembre 2019. Les critères d'exclusion comprenaient les fractures multiples, le polytraumatisme et les conditions médicales concomitantes à l'admission. Les données démographiques des patients et les dates d'admission (hiver/hors hiver et jour de semaine/week-end) ont été comparées par des moyennes de LOS calculées.
Résultats : Les patients > 60 ans (n = 2,1), les patients nécessitant une ORIF (n = 2,0) et un grade ASA > 1 (n = 1,9) avaient la durée moyenne de séjour la plus élevée. Des variations saisonnières et hebdomadaires ont été notées, les patients ayant une durée de séjour plus élevée s'ils étaient admis en hiver (n = 1,7) ou pendant le week-end (n = 1,6), par rapport aux admissions hors hiver et en semaine.
Discussion : Nos résultats suggèrent que la durée de séjour pour fracture du poignet augmente avec l'âge, conformément à d'autres études démographiques (2). Les patients plus âgés ont tendance à avoir une incidence plus élevée de comorbidités médicales, une mobilité réduite et des problèmes sociaux prolongeant la durée de séjour. Quel que soit l'âge ou le grade ASA, les patients sont restés plus longtemps s'ils étaient admis pendant l'hiver ou pendant le week-end. Un parcours standardisé pour la chirurgie du poignet en ambulatoire pourrait être utilisé chez les patients à faible risque pour aider à réduire les obstacles à la sortie et à réduire la durée de séjour