ISSN: 2161-0932
Tiran Dias, Daniel Cooper, Anshu Fernando, Shanya Kumarasiri, Hannah Crofton, Guy Bower, Mei Lee, Kapila Gunawardena, Lankathilaka Jayasinghe et Thusitha Padeniya
Objectif : Différentes stratégies de dépistage ont été proposées pour détecter les femmes à haut risque de trisomie 21 pendant la grossesse. Afin de réaliser un dépistage efficace, la patiente qui fait le choix et le personnel qui propose le test doivent avoir une compréhension raisonnable de tous les faits pertinents au test. L'objectif de cette étude était d'évaluer les connaissances et la sensibilisation existantes au dépistage prénatal du syndrome de Down chez les patientes et les intervenants obstétricaux dans huit grands centres obstétricaux du Sri Lanka.
Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective réalisée entre janvier et juin 2013 dans huit établissements de soins tertiaires de sept districts représentant les provinces du nord, de l’ouest, de l’est, du sud et du centre du Sri Lanka. Un questionnaire validé a été traduit de l’anglais vers le cinghalais et le tamoul, puis traduit de manière indépendante vers l’anglais et testé pour confirmer l’exactitude de la traduction. Ce questionnaire traduit a été distribué aux patientes en soins prénatals et aux membres du personnel de l’unité obstétricale.
Résultats : Au total, 1 116 patients et 535 membres du personnel ont été recrutés. Les connaissances actuelles sur le syndrome de Down chez les patientes en période prénatale étaient médiocres dans les 7 districts. Français La majorité des patients n'étaient pas au courant des options disponibles de dépistage du syndrome de Down (connaissance de la clarté nucale - 21,6 % (IC à 95 % 14,7-30,6 %), dépistage biochimique - 26,3 % (IC à 95 % 18,7-35,7 %), procédures invasives - 23,3 (IC à 95 %, 16,1-32,5 %). La majorité des membres du personnel n'étaient pas non plus au courant des stratégies de dépistage disponibles (connaissance de la clarté nucale - 29,3 % (IC à 95 % 21,3-38,9 %), dépistage biochimique - 26,9 % (IC à 95 % 19,2-36,3 %), mais leurs connaissances des tests de diagnostic étaient élevées (procédures invasives - 59,4 % (49,6-68,5 %). De plus, il n'y a pas de différence de connaissances dans les différentes parties de l'île.
Conclusions : Une formation adéquate sur les méthodes de dépistage disponibles du syndrome de Down pour le personnel est un besoin urgent afin que les moyens soient disponibles pour diffuser les connaissances à un plus large éventail de patients et de populations publiques.