ISSN: 2157-7544
Tagesse Sedoro
La transplantation rénale reste le traitement de choix pour l'insuffisance rénale terminale. Lorsque le système immunitaire du receveur reconnaît le rein transplanté comme un corps étranger, le greffon se produit. En tant que partie du mécanisme de défense immunitaire de l'hôte, l'antigène leucocytaire humain (HLA) constitue un défi majeur pour le rejet du greffon lors du traitement de transplantation. L'impact des incompatibilités HLA entre le donneur et le receveur potentiel prolonge le temps de traitement de transplantation rénale, lié à la dialyse, ce dernier réduit la survie du greffon et augmente la mortalité. La formation d'alloanticorps pré-transplantation contre les molécules HLA de classe I et II peut être sensibilisée par l'exposition aux transfusions sanguines, aux transplantations antérieures et à la grossesse. Ces anticorps HLA préformés sont associés au rejet lors de la transplantation rénale. D'autre part, le développement d'anticorps de novo peut augmenter le risque de rejet aigu et chronique. Le rejet d'allogreffe résulte d'une interaction complexe impliquant à la fois les systèmes immunitaires inné et adaptatif. Il est donc essentiel de mieux comprendre les mécanismes de rejet des tissus et le risque de sensibilisation au HLA pour développer de nouvelles thérapies susceptibles d'affaiblir le système immunitaire contre les organes transplantés. L'objectif de cette revue est donc de mettre en lumière les faits concernant le HLA et sa sensibilisation, les différents mécanismes de rejet des allogreffes, les approches immunosuppressives actuelles et les orientations thérapeutiques futures.