ISSN: 2155-9899
Charles J. Malemud
La signalisation intracellulaire dysfonctionnelle impliquant une activation dérégulée de la Janus Kinase/Signal Transducers and Activators of Transcription (JAK/STAT) et une « communication croisée » entre JAK/STAT et les voies SAPK/MAPK (stress-activated protein kinase/mitogen-activated protein kinase) et PI-3K/AKT/mTOR (phosphatidylinositide-3-kinase/AKT/mammalian Target of Rapamycin) jouent un rôle essentiel dans la polyarthrite rhumatoïde. Ceci est illustré par l'inflammation chronique à médiation immunitaire, l'expression des gènes des métalloprotéinases matricielles régulée à la hausse, l'induction de l'apoptose des chondrocytes articulaires et la « résistance à l'apoptose » dans le tissu synovial rhumatoïde. Un élément important à prendre en compte dans le développement de nouveaux traitements contre la polyarthrite rhumatoïde sera la mesure dans laquelle l'inhibition de ces voies de transduction du signal supprimera suffisamment l'inflammation à médiation cellulaire immunitaire pour produire une rémission clinique durable et arrêter la progression de la pathologie de la polyarthrite rhumatoïde. À cet égard, la majorité des preuves accumulées au cours de la dernière décennie ont indiqué que la simple suppression de l'activation de JAK/STAT, SAPK/MAPK ou PI-3K/AKT/mTOR médiée par les cytokines pro-inflammatoires chez les patients atteints de PR peut être nécessaire mais pas suffisante pour entraîner une amélioration clinique. Ainsi, il peut également être nécessaire d'envisager de cibler les activités enzymatiques aberrantes de la tyrosine kinase de la rate, des sphingosine kinases-1, -2, de la kinase β-activée par le facteur de croissance transformant, de la kinase de la moelle osseuse et de la kinase induisant le facteur nucléaire-κB pour une intervention.