ISSN: 2157-7013
Kristina N Galatsis, Asuka Takeishi
La plasticité comportementale est l'une des stratégies les plus importantes par lesquelles les animaux peuvent s'adapter aux changements environnementaux transitoires pour leur survie. Les systèmes biologiques doivent être suffisamment flexibles pour induire et maintenir la plasticité comportementale tout en étant finement régulés, en particulier en réponse à des situations mettant la vie en danger comme la famine. Les animaux produisent un comportement en réponse à des stimuli, qui peut être modifié lorsque la famine est associée à une gamme de stimuli (apprentissage associatif). De tels mécanismes d'apprentissage associatif ont été étudiés de manière approfondie chez C. elegans. L'utilisation de C. elegans fournit un système idéal pour étudier les mécanismes neuronaux d'intégration des signaux externes à l'état interne pour de multiples raisons. Tout d'abord, C. elegans est l'un des rares organismes pour lesquels le connectome stéréotypé complet des neurones est disponible. Cela permet aux chercheurs d'identifier efficacement le circuit neuronal responsable de l'apprentissage associatif avec des stimuli tels que l'odeur, les sels et la température. Deuxièmement, bien que les vers aient une structure beaucoup plus simple que les organismes supérieurs, les gènes et les cascades de signaux sont étonnamment bien conservés. L'une des voies de signalisation conservées au cours de l'évolution, la voie de signalisation de l'insuline, joue un rôle important dans le système nerveux des vers pour intégrer la signalisation de la famine aux signaux environnementaux. Cette revue met en évidence les découvertes récentes sur la fonction de la signalisation de l'insuline dans la plasticité comportementale associée à la famine chez C. elegans.