ISSN: 2261-7434
Shanthi Johnsona, Roseann Nasser, Cherith L. McGregorb, Krista R. Sawatzkyb, Kimberly T. Thieub, Sharon Walkerb, Jean Colemanb,
Contexte : La prescription de compléments nutritionnels oraux (CNO) dans les établissements de soins de longue durée (SLD) a régulièrement augmenté au fil du temps. Cette étude visait à mieux comprendre l’utilisation des CNO et les pratiques de prescription à partir d’un audit rétrospectif des dossiers médicaux dans les SLD.
Méthodes : Un outil standard a permis de recueillir des données sur les antécédents médicaux/démographiques, l'évaluation nutritionnelle, les interventions et les informations de suivi. Un audit des dossiers a été réalisé sur 38 résidents ayant reçu une ordonnance d'ONS dans 4 maisons de soins de longue durée.
Résultats : Dans 68 % (n = 25/38) des dossiers, les chercheurs ont pu déterminer si les résidents recevaient des ONS quotidiennement. Quatre-vingt-seize pour cent (n = 24/25) recevaient des ONS quotidiennement. Dans 13 % (5/38) des dossiers, la perte de poids, le manque d'appétit et/ou le contrôle de la glycémie étaient des indications pour les ONS. Dans 21 % (n = 8/38), il y avait des tentatives d'augmentation de l'apport calorique en utilisant des aliments et/ou des aliments enrichis. Parmi les dossiers examinés, 84 % (n = 32/38) comportaient une documentation de surveillance (p. ex., poids, apport alimentaire) et de ce nombre, 72 % (n = 23/32) comportaient une documentation effectuée annuellement. Seulement 34 % (13/38) des dossiers comportaient des informations sur le prescripteur et le prescripteur le plus courant d'ONS était le médecin (85 %, n = 11/13).
Conclusions : Les informations recueillies sur l’utilisation des ONS sont limitées et les pratiques de prescription sont incohérentes. Des lignes directrices, des politiques et des formations sont nécessaires pour soutenir la pratique des ONS dans les établissements de soins de longue durée et devraient impliquer les diététiciens.