ISSN: 2319-7285
Jamiu Adetola Odugbesan, Gbolahan Olowu, Sheu Buhari Miyapyen
Le monde devient de plus en plus un village planétaire avec les implications que cela implique sur la capacité biologique de la terre. Ainsi, il devient impératif d'examiner empiriquement l'impact de la « mondialisation » sur « l'empreinte écologique » de l'Afrique subsaharienne. L'étude de l'impact de la mondialisation et d'autres variables macroéconomiques sur l'empreinte écologique de 41 pays d'Afrique subsaharienne à l'aide d'un ensemble de données de 1990 à 2019, en utilisant les estimateurs PMG et CS-ARDL, est l'objectif de cette étude. Nos résultats montrent que la mondialisation de jure et de facto et la consommation d'énergie renouvelable ont un impact positif et significatif sur l'empreinte écologique, tandis que la croissance économique, la population et l'investissement direct étranger (IDE) ont révélé un effet négatif et significatif sur l'empreinte écologique à long terme. En outre, seule la population et l'IDE se sont avérés avoir un effet causal positif et significatif sur l'empreinte écologique à court terme, tandis que la consommation d'énergie renouvelable s'est avérée avoir un effet causal négatif sur l'empreinte écologique à court terme. Enfin, l’étude suggère certaines implications politiques de nos résultats qui pourraient aider les décideurs politiques des pays d’ASS à réduire la surexploitation des ressources dans le but de parvenir à la durabilité environnementale.