ISSN: 2161-0932
Wojciech Pieta, Anna Wilczynska et Stanisaw Radowicki
Objectifs : Evaluer l'efficacité de l'hydrolaparoscopie chez les femmes infertiles atteintes d'un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) résistant à la cloméphène.
Type d'étude : Etude rétrospective incluant dix-huit femmes atteintes d'une infertilité induite par un SOPK résistant au clomifène qui ont subi une hydrolaparoscopie comprenant un perçage ovarien avec sonde bipolaire, une hystéroscopie et une chromopertubation.
Matériel et méthodes : L'âge moyen était de 31,4 (6,5) ans (IC à 95 % : 28-34,6) et l'indice de masse corporelle moyen de 26,6 (6,9) kg/m2 (IC à 95 % : 22,3-30,6). Une conversion laparoscopique a été nécessaire dans 3 cas (16,6 %) en raison d'un échec de pénétration dans la cavité de Douglas.
Résultats : Dix-sept femmes (94 %) ont eu une chromopertubation positive et 2 femmes ont eu une anomalie utérine (n=1 cavité utérine en T, n=1 polype endométrial). Le perçage ovarien hydrolaparoscopique transvaginal (THLOD) a permis une grossesse réussie dans 10 cas (55,5 %). Dans 5 cas (27 %), la grossesse s'est produite spontanément, dans les quatre autres cas (22,2 %), une stimulation ovarienne a été nécessaire et dans un cas, la patiente a subi une fécondation in vitro.
Conclusion : Le perçage ovarien par hydrolaparoscopie est une méthode mini-invasive pour traiter l'infertilité due au SOPK résistante au clomifène. De plus, il permet d'évaluer l'anatomie des organes reproducteurs.