Journal d'immunologie clinique et cellulaire

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Libre accès

ISSN: 2155-9899

Abstrait

Les pentraxines humaines se lient aux protéines mal repliées et inhibent la production d'interféron de type I induite par l'amyloïde contenant des acides nucléiques

Stéphanie M Dorta-Estremera et Wei Cao

Objectif : Le dépôt amyloïde est lié à de multiples maladies humaines, notamment les maladies neurodégénératives, le diabète de type 2 et l'amylose systémique. L'assemblage de protéines mal repliées en fibrilles amyloïdes implique une forme intermédiaire, à savoir le précurseur amyloïde soluble (AP), qui exerce une fonction cytotoxique. L'amyloïde insoluble stimule également les cellules immunitaires innées pour provoquer une réponse cytokinique et une inflammation. La manière dont l'hôte contrôle l'une de ces protéines mal repliées reste obscure. Le composant amyloïde-P sérique (SAP) est un constituant universel des dépôts amyloïdes. Les pentraxines à chaîne courte, qui comprennent à la fois la SAP et la protéine C-réactive (CRP), sont des molécules de reconnaissance de motifs qui se lient à divers ligands et favorisent l'élimination des microbes et des débris cellulaires. On ne sait pas si ces pentraxines interagissent avec l'AP et le cofacteur contenant de l'amyloïde et ont ensuite un impact sur leur fonction.
Méthodes et résultats : Pour détecter l'interaction entre le SAP et différents types d'amyloïdes, nous avons effectué une analyse par transfert de points. Les résultats ont montré que le SAP se liait invariablement aux fibrilles amyloïdes contenant uniquement des protéines, des acides nucléiques et des glycosaminoglycanes. Cette interaction nécessitait la présence de calcium. Par ELISA, le SAP et la CRP se liaient à l'AP soluble en l'absence de cations divalents. Une caractérisation plus poussée, par filtration sur gel, impliquait que le décamère du SAP pouvait reconnaître l'AP tandis que le SAP agrégé s'associait préférentiellement à la fibrille amyloïde. Bien que la liaison du SAP n'ait pas affecté la fonction cytotoxique de l'AP, le SAP a fortement inhibé la production d'interféron-α à partir de cellules dendritiques plasmacytoïdes humaines déclenchée par l'amyloïde contenant de l'ADN.
Conclusions : Nos données suggèrent que les pentraxines courtes interagissent différemment avec diverses formes de protéines mal repliées et, en particulier, modulent la capacité de l'amyloïde contenant de l'acide nucléique à stimuler une réponse aberrante à l'interféron de type I. Par conséquent, les pentraxines peuvent fonctionner comme des acteurs clés dans la modulation de la pathogenèse des maladies de mauvais repliement des protéines ainsi que de la manifestation auto-immune médiée par l'interféron.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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