ISSN: 2157-7013
Merrison AFA, Gordon D et Scolding NJ
Les maladies musculaires entraînent une mortalité et une morbidité importantes dans le monde entier, et peu d'options thérapeutiques efficaces sont disponibles. Les cellules souches mésenchymateuses (CSM) dérivées de la moelle osseuse offrent un moyen de thérapie cellulaire très attrayant, ayant de multiples modes d'action, accessibles, à faible risque de transformation maligne et susceptibles d'être transplantées autologues. La greffe de CSM transplantées dans le muscle squelettique a été démontrée, mais l'incorporation spontanée est faible. Les facteurs influençant la myogénicité des CSM ne sont pas entièrement définis et, s'ils étaient mieux compris, ils pourraient améliorer considérablement les perspectives thérapeutiques.
Ici, nous avons identifié des facteurs de croissance et des conditions de culture qui se sont révélés très prometteurs pour favoriser la différenciation myogénique des CSM humaines. La culture sur collagène ; l'utilisation de milieux de muscle squelettique (contenant de la dexaméthasone, de l'insuline, de l'EGF, de la fétuine bovine, de l'albumine sérique bovine et de la gentamicine) ; et l'exposition à une combinaison d'IGF1, de FGF2 et de VEGF ont tous augmenté de manière sélective l'expression des transcrits de marqueurs myogéniques par les CSM humaines. L'initiation et le maintien de la différenciation myogénique des cellules souches mésenchymateuses in vitro peuvent constituer une étape cruciale pour exploiter ces cellules à des fins thérapeutiques.
Nous avons également montré que les cellules souches mésenchymateuses humaines s'agrègent avec les myoblastes in vitro et semblent former des structures multinucléées exprimant une gamme de marqueurs du muscle squelettique. Nos observations apportent une preuve supplémentaire que les cellules souches mésenchymateuses sont un candidat crédible pour la thérapie cellulaire chez les patients atteints de maladies musculaires.