ISSN: 2155-6148
EE Abd El-Hakeem, Kaki AM, Alhashemi JA, Boker AM et Albasri SF
Objectif : Le fait de maintenir les patientes assises pendant 5 minutes après une anesthésie rachidienne diminue l'hypotension et le besoin en éphédrine. Cette étude visait à déterminer combien de temps les patientes peuvent rester assises après une anesthésie combinée rachidienne-péridurale (CSE) sans nécessiter de supplémentation péridurale. Méthodes : Quatre-vingt-dix femmes devant subir une césarienne élective sous anesthésie CSE ont été randomisées pour rester assises pendant 5 minutes (groupe 1), 7 minutes (groupe 2) ou 9 minutes (groupe 3) après l'administration d'une anesthésie rachidienne avant de s'allonger sur le dos avec une inclinaison. Le niveau d'anesthésie sensorielle, la pression artérielle systolique, la fréquence cardiaque, le besoin en éphédrine, l'utilisation d'une péridurale de secours et le temps nécessaire pour obtenir un score de Bromage modifié de deux ont été documentés par un observateur en aveugle. Résultats : La hauteur maximale de l'anesthésie sensorielle était [T3 (1) contre T4 (1) contre T5 (1) pour les groupes 1 à 3, respectivement, P < 0,001]. Français Le groupe 1 a nécessité plus d'éphédrine (16,7 % contre 3,3 % contre 0 %, P = 0,024). Les variations au fil du temps de la pression artérielle systolique (P = 0,117) et de la fréquence cardiaque (P = 0,793), ainsi que le temps nécessaire pour obtenir un score de Bromage modifié de deux [112 (17) contre 110 (16) contre 100 (28) min, P = 0,437] étaient similaires entre les groupes. Une anesthésie péridurale de secours a été nécessaire chez huit (26,7 %) patients du groupe 3, contre aucune dans les autres groupes (P < 0,001). Conclusion : Le fait de maintenir la patiente assise jusqu'à 7 min après une anesthésie CSE pour une césarienne a réduit les besoins en éphédrine peropératoire sans affecter le succès de l'anesthésie rachidienne. En revanche, le fait de rester assis pendant 9 min a entraîné la nécessité d'une anesthésie péridurale de secours sans bénéfice supplémentaire.