Journal d'immunologie clinique et cellulaire

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Libre accès

ISSN: 2155-9899

Abstrait

Facteurs génétiques de l'hôte et réponses des cellules dendritiques associés au résultat du traitement par interféron/ribavirine chez les personnes co-infectées par le VIH-1 et le VHC

Mohit Sehgal, Marija Zeremski, Andrew H. Talal, Zafar K. Khan, Renold Capocasale, Ramila Philip et Pooja Jain

La co-infection VIH-1/VHC est un problème de santé majeur. Le traitement antirétroviral hautement actif (HAART) contre le VIH-1 s'est avéré assez efficace. D'autre part, les médicaments antiviraux à action directe contre le VHC ont amélioré les taux de guérison, mais le coût élevé et le développement de la résistance aux médicaments sont des préoccupations importantes. Par conséquent, l'interféron pégylé (PEG-IFN) et la ribavirine (RBV) restent des composants essentiels du traitement du VHC, et l'identification des facteurs de l'hôte qui prédisent la réponse au traitement IFN/RBV est nécessaire pour une gestion clinique efficace de l'infection par le VHC. Les réponses altérées des cellules dendritiques (DC) et des lymphocytes T sont associées à la persistance du VHC. Il a été démontré que le traitement IFN/RBV améliore les fonctions des lymphocytes T spécifiques du VHC et il est probable que la restauration fonctionnelle des DC en soit la cause sous-jacente. Pour tester cette hypothèse, nous avons utilisé un cocktail d'anticorps (composé de marqueurs de maturation, d'adhésion et d'autres marqueurs de surface des DC) pour réaliser une caractérisation phénotypique complète des DC myéloïdes (mDC) et des DC plasmacytoïdes (pDC) dans une cohorte d'individus co-infectés par le VIH-1/VHC soumis à un traitement IFN/RBV. Nos résultats montrent que les fréquences de mDC avant le traitement sont plus faibles chez les non-répondeurs (NR) que chez les répondeurs (RVS) et les témoins sains. Bien que le traitement ait pu restaurer la fréquence des mDC chez les NR, il a régulé à la baisse la fréquence des mDC CCR7+, CD54+ et CD62L+. Les fréquences de pDC avant le traitement étaient plus faibles chez les NR et ont encore diminué après le traitement. Par rapport aux RVS, les NR présentaient un rapport plus élevé de pDC PD-L1+/CD86+ avant le traitement ; et ce rapport est resté élevé même après le traitement. Ces résultats démontrent que le dénombrement et l'évaluation phénotypique des cellules dendritiques avant/pendant le traitement peuvent aider à prédire l'issue du traitement. Nous montrons également qu'avant le traitement, les cellules mononucléaires du sang périphérique (PBMC) des cellules souches hématopoïétiques sécrètent des quantités plus élevées d'IFN-γ que les témoins et les NR. Après le génotypage des polymorphismes rs12979860, rs4803217 et ss469415590 de l'IFNL3, nous avons découvert que rs12979860 était un meilleur prédicteur de l'issue du traitement. Collectivement, notre étude a conduit à l'identification de corrélats importants de la réponse au traitement IFN/RBV chez les individus co-infectés par le VIH-1/VHC.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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