Anesthésie et recherche clinique

Anesthésie et recherche clinique
Libre accès

ISSN: 2155-6148

Abstrait

Réponse hémodynamique aux changements dynamiques de l'impédance des voies aériennes supérieures – Une étude sur des volontaires

Ottokar Stundner, Thomas Danninger, Isabelle Kao, Peter Gerner et Stavros G Memtsoudis

Introduction : L'obstruction intermittente des voies aériennes peut survenir chez les patients gravement malades intubés ou non intubés en raison d'une obstruction ou d'un pli de la sonde endotrachéale chez les premiers et d'une perte de tonus oropharyngé, en particulier pendant la sédation chez les seconds. Les efforts respiratoires spontanés contre une résistance élevée des voies aériennes provoquent des variations de pression intrathoracique, ce qui pourrait potentiellement affecter négativement les performances cardiaques. Des études antérieures ont utilisé la manœuvre de Mueller comme modèle pour les changements physiopathologiques au cours de ces épisodes. Cependant, ce modèle ne prend en compte que l'état d'inspiration maximale. Pour étudier l'obstruction progressive des voies aériennes à divers degrés, nous avons conçu un dispositif expérimental permettant une simulation dynamique et l'identification des effets à court terme associés à la respiration contre une résistance des voies aériennes discrètement croissante. Matériel et méthodes : 14 volontaires sains (9 femmes, 5 hommes ; âge moyen 27,8 ± 4,1 ans, indice de masse corporelle moyen 26,1 ± 3,6 kg/m2) ont été invités à respirer à travers un ensemble de tubes endotrachéaux de diamètre interne décroissant, tandis que les paramètres cardiovasculaires et hémodynamiques étaient enregistrés. Le volume systolique (VS) et l'index cardiaque (IC) ont été enregistrés par bioréactance thoracique. La fréquence cardiaque (FC), la pression artérielle non invasive, la saturation en oxygène et les paramètres de spirométrie ont également été enregistrés. Résultats : Le VS, la FC et l'IC de base étaient en moyenne de 99,8 ml, 69,5/min et 4,01 l/min/m2. Pendant la respiration à travers des tubes de diamètre décroissant, le VS, la FC et l'IC ont diminué de manière significative. Français À la résistance maximale des voies aériennes, le VS, la FC et l'IC étaient en moyenne de 90,7 ml, 65,0/min et 3,38 l/min/m2, ce qui représente des variations moyennes en pourcentage par rapport à la valeur initiale de -9,1 % (p = 0,0041), -6,5 % (p < 0,0001) et -15,7 % (p < 0,0001). De fortes corrélations inverses de Pearson étaient détectables entre la résistance supplémentaire calculée des voies aériennes (Hagen-Poiseuille) et le VS (R = -0,143, p = 0,013) et l'IC (R = -0,147, p = 0,011), respectivement. La pression artérielle, la saturation artérielle en oxygène et les paramètres de spirométrie ne différaient pas significativement. Conclusions : L'augmentation de la résistance des voies aériennes était associée de manière dynamique à une détérioration hémodynamique significative. Assurer le maintien de la perméabilité des voies aériennes est donc un facteur important à prendre en compte chez les patients hémodynamiquement instables.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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