ISSN: 2471-9315
Clabe Wekesa, John Muoma, Omwoyo Ombori, John Maingi, Daniel Okun, Kelvin Juma, Patrick Okoth, Emily Wamalwa, Mario Kollenberg et Eliakim Mauti
Contexte : Avec l'augmentation de la population mondiale, la demande alimentaire augmente. Cela a conduit à une surexploitation des fermes agricoles, entraînant une réduction de la fertilité des sols et une accumulation de phytopathogènes. Les engrais minéraux et les pesticides ont été largement utilisés en réponse à ces défis. L'intégration extensive d'engrais minéraux et de pesticides dans le système agricole a contribué à la pollution des sols et de l'eau, aggravant l'eutrophisation des eaux des rivières et des lacs. Des méthodes agricoles alternatives sont donc nécessaires pour résoudre ce problème. Des études récentes ont montré que les rhizobactéries qui colonisent les nodules des légumineuses sont capables d'augmenter le rendement et la santé des plantes testées. Leur capacité à favoriser la croissance des plantes dépend du type de rhizobactérie, des propriétés du sol et des conditions climatiques. Le but de cette étude était donc de caractériser génétiquement les rhizobactéries étroitement associées aux nodules du haricot commun en analysant la séquence nucléotidique du gène 16SrRNA. Résultats : L'analyse du gène 16SrRNA a révélé que les bactéries associées aux nodules du haricot commun dans les sols de l'ouest du Kenya sont génétiquement diverses, comme l'indiquent les distances génétiques évolutives. Même les organismes de la même espèce n'avaient pas une distance génétique nulle, bien qu'ils formaient des groupes indépendants sur l'arbre phylogénétique. Les isolats appartenaient aux genres Pseudomonas, Providencia, Rhizobia, Klebsiella, Enterobacter, Delfitia et Acinetobacter, tels qu'identifiés par nucleotide BLAST dans la base de données NCBI GenBank. Conclusion : Les rhizobactéries qui colonisent les nodules du haricot commun sont génétiquement diverses. Celles trouvées dans cette étude peuvent être adaptables aux sols de l'ouest du Kenya et des tests supplémentaires sont nécessaires pour déterminer leur efficacité à promouvoir la croissance des plantes.