Gynécologie & Obstétrique

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Libre accès

ISSN: 2161-0932

Abstrait

Évaluation de l'expression de la protéine de réparation des mésappariements de l'ADN comme dépistage préliminaire du syndrome de Lynch chez les jeunes femmes japonaises atteintes d'un cancer de l'endomètre

Kazuhiro Takehara, Masaaki Komatsu, Shinichi Okame, Yuko Shiroyama, Takashi Yokoyama, Shinichi Tanaka, Norihiro Teramoto, Nao Sugimoto, Keika Kaneko et Shozo Ohsumi

Contexte : Le syndrome de Lynch, également connu sous le nom de cancer colorectal héréditaire sans polypose, est un syndrome cancéreux autosomique dominant. Il est urgent d'identifier les patientes atteintes du syndrome de Lynch parmi les patientes atteintes d'un cancer de l'endomètre. Nous avons cherché à évaluer l'efficacité de la mesure de l'expression du mécanisme de réparation des mésappariements de l'ADN (MMR) chez les jeunes patientes japonaises atteintes d'un cancer de l'endomètre afin de différencier les tumeurs sporadiques et associées au syndrome de Lynch.

Méthodes : Dans une analyse rétrospective de patientes atteintes d'un cancer de l'endomètre âgées de 50 ans ou moins, 106 tumeurs ont été évaluées pour l'expression de MSH2, MSH6, PMS2 et MLH1 par immunohistochimie. Les échantillons dépourvus de MLH1 ont été examinés plus en détail par PCR en temps réel pour évaluer l'hyperméthylation du promoteur MLH1. Les caractéristiques cliniques des patientes suspectées d'être atteintes du syndrome de Lynch ont ensuite été évaluées.

Résultats : Parmi les 106 échantillons, 25 (23,6 %) présentaient une expression réduite de la protéine MMR ; les colorations MLH1, MSH2 et MSH6 étaient négatives dans 14, 6 et 5 cas, respectivement, alors qu'aucun échantillon n'était négatif pour PMS2. Parmi les 14 cas sans coloration MLH1, 10 étaient associés à une hyperméthylation du promoteur MLH1. Par conséquent, 15 (14,2 %) cas de cancer de l'endomètre suspecté d'être associé au syndrome de Lynch ont été identifiés. Ces patientes présentaient un indice de masse corporelle significativement plus faible et avaient davantage de parents au premier degré diagnostiqués avec un cancer associé au syndrome de Lynch. Notre cohorte comprenait trois patientes atteintes du syndrome de Lynch présentant des mutations connues, et les échantillons tumoraux de ces patientes montraient une absence de la protéine MMR spécifique qui était mutée.

Conclusions : Nos résultats démontrent que l'analyse immunohistochimique des échantillons tumoraux pour l'expression de la protéine MMR peut identifier les patients atteints du syndrome de Lynch. Grâce à une détection précoce, les résultats du cancer colorectal pourraient être considérablement améliorés.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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