ISSN: 2167-0412
Opawale BO, Onifade AK et Ogundare AO
Lovoa trichiliodes est une plante médicinale utilisée dans de nombreux pays africains par les praticiens traditionnels pour le traitement de certaines maladies infectieuses. Les extraits et les huiles essentielles des feuilles et de l'écorce de la tige de Lovoa trichiliodes ont été étudiés pour leurs propriétés antioxydantes, antimicrobiennes et cytotoxiques en utilisant des techniques standard. L'activité de piégeage du 2, 2-diphényl-1-picryl-hydrazyl variait de 03,33 ± 0,03 % à 0,05 mg/ml d'extraits d'écorce de tige à l'acétone à 88,14 ± 0,03 % à 2,0 mg/ml d'huile essentielle d'écorce de tige. L'IC50 variait de 0,81 ± 0,15 à 1,65 ± 0,03 pour les extraits et les huiles essentielles. Français Cependant, la CI50 de l'extrait de feuille (1,65 ± 0,03) et celle de l'huile de feuille (1,52 ± 0,03) étaient significativement (p ≤ 0,05) plus élevées que celle de l'acide ascorbique (0,40 ± 0,15) utilisé comme témoin. Le test antimicrobien des échantillons a révélé une activité élevée contre les isolats typés et cliniques des agents pathogènes testés à 50 mg/ml pour les extraits et 50 µg/ml pour l'huile respectivement. L'extrait de feuille a montré un niveau d'activité inférieur à celui de l'extrait d'écorce de tige contre les organismes testés par rapport aux témoins. Les huiles essentielles de la feuille et de l'écorce de tige ont montré des activités plus élevées contre les bactéries que contre les champignons. Bacillus subtilis a montré la plus grande sensibilité aux extraits tandis que Pseudomonas aeruginosa a montré la plus faible sensibilité aux matières végétales. Français La concentration minimale inhibitrice (CMI) et la concentration minimale bactéricide/fongicide (CMB/CMF) variaient de 2,5 à 200 mg/ml et de 5 à 50 mg/ml pour les extraits tandis que celle des huiles variait de 3 à 40 µg/ml et de 5 à 75 µg/ml respectivement. Tous les extraits et les huiles essentielles ont montré un niveau élevé de létalité sur les larves d'artémias avec une CL50 allant de 0,71 à 52,65 ppm. Ces résultats confirment la base de l'utilisation de cette plante en médecine traditionnelle comme remède contre plusieurs maladies et ouvrent la voie au développement de médicaments antibiotiques pour le traitement des affections causées par les agents pathogènes testés.