ISSN: 2161-0487
Chahwala P, Kataria L, Shah S et Goyal P
Introduction : Une étude récente a révélé que 51,3 % des Indiens consomment du tabac à rouler. Cette consommation est plus élevée chez les hommes vivant dans les zones rurales et les formes de tabac à rouler les plus courantes sont le khani, le gutka, le tabac à rouler avec du tabac et le tabac en poudre.
Objectifs et méthodes : Nous avons cherché à 1) étudier la prévalence et à comprendre les variables démographiques associées à la consommation de tabac sans fumée chez les patients se présentant à notre service de consultation externe (OPD). 2) Évaluer l'efficacité d'une séance unique de psychoéducation sur le sevrage tabagique. Après avoir évalué les patients en fonction de nos critères d'inclusion, nous leur avons administré un test de dépendance à la nicotine Fagerstorm , tabac sans fumée (FTND-ST) au départ. Ils ont ensuite bénéficié d'une séance structurée de psychoéducation, puis ont été suivis après un mois en utilisant la même échelle et l'évolution du score a été enregistrée.
Résultats : Nos résultats indiquent ce qui suit : 1) La consommation maximale de SLT a été observée chez les hommes provenant de zones rurales. 2) Au départ, 39 % étaient dans la catégorie de dépendance légère, 41 % dans la dépendance modérée et 20 % dans la dépendance sévère et après la séance de psychoéducation unique, 50 % étaient légèrement dépendants, 47 % étaient modérément dépendants et 3 % étaient sévèrement dépendants. (p<0,001). 3) Une réduction maximale a été observée dans le temps nécessaire pour consommer du SLT après le réveil et dans le nombre de sachets/canettes de SLT consommés par jour (p<0,001)
Conclusions : Le problème de la consommation de tabac sans fumée est multifactoriel et a des répercussions sociales, économiques et sanitaires . Bien que notre intervention n’ait pas permis d’obtenir une abstinence totale, elle a permis de réduire de manière significative la consommation de tabac sans fumée parmi nos participants. Il n’existe pas de norme absolue pour l’arrêt du tabac, y compris les interventions pharmacologiques . Nos résultats doivent donc être considérés comme faisant partie d’un effort collectif et à long terme visant à la désaccoutumance.