ISSN: 2168-9776
Wondrade N, Dick OB and Tveite H
Avec l'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre en raison de la déforestation, il est urgent d'estimer la biomasse et les réserves de carbone dans les forêts tropicales. Cela est particulièrement essentiel en Afrique où les données fiables sur la biomasse font défaut. La présente étude visait à classer l'utilisation des terres et la couverture terrestre, à estimer la biomasse aérienne à l'aide de données de télédétection et d'équations allométriques et à déterminer la valeur d'importance des espèces dans le bassin versant du lac Hawassa. Des équations allométriques pantropiques ont été utilisées pour relier les variables des arbres obtenues par des mesures non destructives à la biomasse séchée au four. Des équations de biomasse spécifiques aux espèces locales ont également été utilisées pour comparer les résultats. Les résultats ont indiqué que la forêt naturelle avait une biomasse aérienne moyenne inférieure (200,9 Mg/ha) à celle de la forêt de plantation (223,6 Mg/ha). Les équations allométriques pantropiques ont surestimé la biomasse aérienne d'environ 13,0 % et 20,5 % pour les forêts naturelles et de plantation, respectivement, par rapport aux équations locales. Cette variation est probablement la principale source d'incertitude pour la biomasse calculée à l'aide d'équations généralisées. Français Les espèces échantillonnées variaient de 1 à 22 par parcelle et la densité moyenne globale du peuplement était de 785 tiges/ha. Cupressus lucitanica (60,09 %), Grevillea robusta (28,65 %) et Eucalyptus citriodora (20,87 %) étaient les espèces ayant la valeur d'importance la plus élevée. La majorité des espèces d'arbres appartenaient à la classe de diamètre à hauteur de poitrine de 5 à 25 cm, représentant respectivement 79,1 % et 73,3 % dans les plantations et les forêts naturelles. La biomasse aérienne totale de la forêt dans la zone d'étude en 2011 a été estimée à 1,72 mégatonne. Bien que l'utilisation d'équations allométriques généralisées ait démontré des variations dans les estimations de la biomasse aérienne par rapport aux équations spécifiques aux espèces locales, les résultats de cet effort de recherche peuvent être utilisés en l'absence de modèles spécifiques à la zone.