ISSN: 2161-0932
Norbert Richard Ngbale, Christelle Edith Gaunetfet, Alida Koirokpi, Siméon Matoulou, Gertrude Kogboma-Gongo, Kelly Mbano-Dédé, Abdoulaye Sepou et Alexandre Manirakiza
Introduction : La prééclampsie sévère est l’une des pathologies les plus graves de la grossesse, avec une morbidité et une mortalité materno-fœtale importantes. L’objectif de notre étude était de contribuer à améliorer la prise en charge de la prééclampsie sévère.
Méthodes : Nous avons mené une étude analytique transversale du 1er septembre 2015 au 30 août 2016, au service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital communautaire de Bangui. La population d’étude était constituée de patientes enceintes et parturientes atteintes de prééclampsie sévère.
Résultats : Sur 4021 cas enregistrés, 41 répondaient aux critères d’inclusion, avec une prévalence de 1,0%. Les primipares étaient les plus représentées (48,8%). Le sulfate de magnésium était le plus utilisé comme anticonvulsivant (70,7%) et la dihydralazine était la plus utilisée pour l’hypertension artérielle (HTA). Les principales complications de la prééclampsie étaient l’éclampsie (29,3%) et l’insuffisance rénale aiguë (19,5%). Au total, la mortalité maternelle était de 9,8% et la mortalité périnatale de 31,7%.
Conclusion : Les complications de la prééclampsie sévère sont fréquentes dans notre étude. Le pronostic maternel et fœtal reste préoccupant. Par conséquent, nous suggérons un dépistage précoce des symptômes de prééclampsie lors des consultations prénatales pour améliorer l'issue de la grossesse.