ISSN: 2161-0932
Norman D Goldstuck
Les humains tentent depuis très longtemps de perturber la progression de la grossesse. Cela remonte au moment où ils ont compris que c'était l'activité sexuelle qui déclenchait le cycle de reproduction. Les méthodes traditionnelles pour prévenir la grossesse après une activité sexuelle non protégée ne sont pas physiologiquement efficaces et nous disposons désormais de méthodes chimiques, principalement hormonales, et d'une méthode mécanique, le dispositif intra-utérin, qui fonctionnent aux tout premiers stades avant que la conception ne puisse être diagnostiquée avec certitude. Ces méthodes sont entravées par ceux qui craignent que la fécondation de l'ovule ait pu avoir lieu et que la méthode puisse alors être abortive. Étant donné qu'il est possible d'interrompre facilement une grossesse établie par des moyens médicaux ou chirurgicaux en fonction de sa durée, cela ne serait pas différent de tout autre moyen d'induction d'avortement. Cette évaluation part du principe que la grossesse est considérée comme un continuum de 40 semaines et que l'approche pour l'arrêter après son début devrait simplement être chimique ou mécanique en fonction de la durée, de la préférence du sujet et de l'adéquation clinique, selon le cas. Il n'y a aucune raison clinique de ne pas pouvoir agir aux premiers stades avant que le diagnostic de grossesse ne soit déterminable. Les cliniciens peuvent vouloir utiliser la dualité de conception et de non-conception simultanément si cela les aide à prendre des mesures pour interrompre le continuum de la grossesse afin qu'ils puissent considérer leur cliente comme enceinte ou non, ce qui leur permet d'agir en conséquence. Cela pourrait être considéré comme le « principe d'incertitude » de la contraception d'urgence. Les méthodes disponibles ainsi que leur contexte historique et leurs limites sont présentés et examinés.