ISSN: 2329-6917
Pooneh Mokarram, Parisa Alizadeh1, Saeideh Saeb, Nasim Rahmani-Kukia, Marzieh Babazadeh1, Morvarid Siri2
Contexte : Dans la sclérose en plaques (SEP), au fur et à mesure de la démyélinisation, les cellules précurseurs des oligodendrocytes (OPC) migrent vers le site de la lésion et commencent à se différencier en oligodendrocytes matures pour régénérer les gaines de myéline. Ce processus de différenciation des OPC peut être affecté par les mécanismes épigénétiques qui sont médiés par une famille d'ADN méthyltransférases (DNMT) telles que DNMT3A et DNMT3B. Cependant, les facteurs alimentaires peuvent altérer l'expression des DNMT et même leurs activités. Par conséquent, dans cette étude, l'effet de facteurs alimentaires tels que la vitamine A et D sur l'expression des gènes DNMT3A et DNMT3B a été évalué au cours de ces cellules.
Méthodes : Des cellules souches embryonnaires de rat ont été dérivées de l'éminence ganglionnaire. Ensuite, les cellules souches ont été cultivées, différenciées et divisées en cinq groupes : contrôle négatif, contrôle positif et trois modalités de traitement consistant en vitamine D3, vitamine A et vitamine A+D. Enfin, le test de PCR en temps réel a été réalisé avec l'ARN total.
Résultats : L’expression du gène DNMT3B était significativement différente entre les groupes, en particulier dans les groupes traités avec de la vitamine A.
Conclusion : Il semble que la vitamine A puisse affecter l’expression de DNMT3B qui joue un rôle majeur dans la différenciation cellulaire et peut être considérée comme une nouvelle cible pour le traitement de la SEP.