ISSN: 2329-9509
Wolfgang Kemmler, Michael Hettchen, Matthias Kohl, Marie H. Murphy, Mahdieh Shojaa, Mansour Ghasemikaram, Laura Bragonzoni, Francesco Benvenuti, Claudio Ripamonti, Gracia Benedetti, Mikko Julin, Tapani Risto, Simon von Stengel
L'objectif de l'étude était de déterminer l'effet d'un programme d'exercices dédié sur les facteurs de risque et les plaintes importants de la ménopause chez les femmes ostéopéniques en début de ménopause. Cinquante-quatre femmes ménopausées depuis 1 à 5 ans et atteintes d'ostéopénie ont été assignées au hasard (a) à un groupe d'entraînement en résistance à impact élevé et à haute intensité et à haute vitesse (EG : n = 27) faisant de l'exercice trois fois par semaine ou (b) à un groupe témoin d'attention (CG : n = 27). Les critères d'évaluation de l'étude étaient la composition corporelle, y compris la densité minérale osseuse (DMO) au niveau de la colonne lombaire (LS) telle que déterminée par absorptiométrie à rayons X à double énergie (DXA), les symptômes de la ménopause, les lombalgies, la force et la puissance des membres inférieurs. Après 28 semaines d'intervention, des effets significatifs ont été déterminés pour la masse grasse libre (EG : 0,48 ± 0,68 kg contre CG : -0,15 ± 0,88 kg, différences moyennes standardisées (DMS) : 0,80, p = 0,005), la masse grasse corporelle totale (EG : -1,19 ± 1,26 kg contre CG : 0,36 ± 1,59 kg, DMS : 1,08, p = 0,001), le taux de graisse corporelle abdominale (-1,26 ± 1,99 % contre 0,54 ± 1,53 %, DMS : 1,02, p = 0,001), la fréquence des lombalgies (DMS : 0,55, p = 0,049) et la gravité (DMS : 0,66, p = 0,018), la force des membres inférieurs (DMS : 1,46, p < 0,001) et la hauteur de saut (DMS : 0,92, p<.001) dans l'EG par rapport au CG. Les plaintes liées à la ménopause se sont améliorées dans les deux groupes, mais les changements n'étaient significatifs que dans l'EG (SMD : 0,33, p=.232). Nous n'avons pas déterminé d'effets significatifs de l'exercice sur la DMO-LS (SMD : 0,26, p=.351). En conclusion, nous démontrons l'efficacité générale d'un protocole d'exercice polyvalent sur divers facteurs de risque et plaintes liés à la transition ménopausique. Les évaluations futures doivent déterminer les effets de l'exercice sur la DMO, probablement le résultat physiologique le plus difficile de ce projet en cours.