Alyaa Kadhum Huliel, Huda Furhan Ahmed, Hiba Abdul-Hussein
La néphropathie diabétique (ND) est une complication microvasculaire majeure du diabète sucré de type 1 ou 2 et la principale cause de maladie rénale terminale. Le diagnostic primaire de la néphropathie diabétique aidera à une intervention précoce pour réduire le taux de progression vers la néphropathie terminale. Les protéines dans l'urine et la mesure du débit de filtration glomérulaire (DFG) estimé sont les deux mesures pour le diagnostic et le pronostic de la néphropathie diabétique. De nombreux biomarqueurs importants des lésions et maladies rénales aident au diagnostic de la néphropathie. Les biomarqueurs peuvent aider au diagnostic, au traitement, réduire la prévalence et ralentir la progression de la néphropathie. Cette revue s'est concentrée sur les biomarqueurs qui pourraient permettre le diagnostic primaire, le traitement et réduire la progression de la néphropathie diabétique.
Méthodes : Une revue systématique des études publiées en 2024 a été menée dans PubMed NCBI, Science Direct, Google Scholar, Springer Link et African Journal Online (AJOL). Elle incluait les études publiées entre juin 2018 et mars 2024, qui s'appuyaient sur une population de patients atteints de diabète sucré de type 2. L'effet du diabète sur la fonction rénale a été évalué à l'aide de la créatinine sérique, de l'urée sanguine, du rapport albumine-créatinine (ACR), des corps cétoniques, de l'insuline, de la glycémie à jeun (FBS), des taux d'hémoglobine A1C (HbA1c) et des taux de protéine néphrine, Wnt/bêta-caténine, protéine chimioattractive des monocytes-1 (MCP-1) et facteur de croissance transformant-β (TGF-β).
Résultats : 21 études avec texte intégral disponible. Celles-ci peuvent être caractérisées comme des biomarqueurs glomérulaires, des biomarqueurs inflammatoires et des biomarqueurs tubulaires. Le développement du panel de biomarqueurs a montré des résultats plus significatifs dans la détection précoce de la maladie rénale diabétique que ceux avec un seul biomarqueur.
Conclusion : Les résultats de l'étude ont révélé que la prévalence de la néphropathie diabétique reste élevée chez les patients diabétiques. Cette étude a révélé que les patients diabétiques ayant un âge avancé, une durée de diabète plus longue, des antécédents familiaux de maladie rénale, un surpoids et un mauvais contrôle glycémique étaient des facteurs déterminants de la DN.