ISSN: 2161-0487
Neil Alexander-Passe
Objectif : Cette étude vise à examiner la perspective émotionnelle de la dyslexie, un trouble d'apprentissage spécifique qui affecte non seulement l'alphabétisation mais également de nombreux aspects de la vie d'un individu, de l'enfance à l'âge adulte. Cet article examine les réactions émotionnelles négatives qui ont eu lieu, notamment l'automutilation avec : l'alcool, la nourriture, les blessures corporelles, les pensées suicidaires et les tentatives de suicide.
Méthode : Un échantillon de N=29 personnes atteintes de dyslexiques développementales diagnostiquées (N=22 ayant reçu un diagnostic préalable de dépression) a été interrogé à l'aide d'un scénario semi-structuré couvrant un large éventail d'expériences de l'enfance et de l'âge adulte. Une analyse phénoménologique interprétative (IPA) a été utilisée pour analyser les données par thèmes.
Résultats : L'automutilation était plus importante dans l'échantillon des dépressifs que dans l'échantillon des non-dépressifs ; cependant, le type d'automutilation variait. Les hommes et les non-dépressifs avaient tendance à s'automutiler principalement avec de l'alcool, suivi de la nourriture, puis rarement avec des blessures corporelles, alors que les femmes en général avaient tendance à s'automutiler principalement avec de la nourriture, puis avec des blessures corporelles et enfin avec de l'alcool. Dans l'ensemble, les dépressifs s'automutilaient principalement avec de la nourriture, puis à parts égales entre l'alcool et les blessures corporelles.
Conclusion : Chaque groupe avait son propre profil et suggère que l’automutilation est un problème complexe, les activités d’automutilation se produisant aussi bien pendant l’enfance qu’à l’âge adulte.