ISSN: 2329-9096
Bo Geng, Senthoopiya Achuthan Paramanathan, Karina Faber Østergaard Pedersen, Mette Vandborg Lauridsen, Julie Gade, Eugen Romulus Lontis et Winnie Jensen
Cette étude visait à examiner la capacité humaine à discriminer les paramètres spatiaux et temporels dans la stimulation électrocutanée. Trois électrodes de surface ont été positionnées sur l'avant-bras ventral de 14 sujets valides. Les sujets ont été invités à faire la distinction entre : (1) six sites ou paires de sites de stimulation différents, ou (2) cinq fréquences de stimulation différentes, ou (3) des paramètres hybrides incluant à la fois le site et la fréquence de stimulation, dans trois expériences respectives. Les résultats ont montré que la discrimination sur deux sites avait un taux de réussite significativement plus faible que la discrimination sur un site, avec une différence moyenne allant jusqu'à 12,1 % (p < 0,01). La discrimination temporelle (fréquence) semblait plus difficile que la discrimination spatiale (site). De plus, les performances des femmes étaient sensiblement meilleures que celles des hommes dans les trois tâches de discrimination, avec une différence moyenne allant jusqu'à 11,9 % (p < 0,01), 15,4 % (p < 0,01) et 16,7 % (p < 0,001), respectivement. Les résultats pourraient fournir un aperçu de la construction d’une stratégie efficace de rétroaction sensorielle en relation avec le développement de prothèses de main fonctionnelles et le traitement de la douleur du membre fantôme.