ISSN: 2261-7434
Matthew J. Peterson, Carl F. Pieper, Richard Sloane, Gail M. Crowley, Patricia A. Cowper, Eleanor S. McConnell, Hayden B. Bosworth, Carola C. Ekelund, Megan P. Pearson, Katherine S. Hall, Miriam C. Morey
Contexte : Les interventions en matière d’activité physique ne font généralement pas état de changements comportementaux dans les sous-groupes d’activité. L’objectif de cette étude était de comparer les différences et les changements de base en matière d’activité physique entre des hommes réellement inactifs physiquement et des hommes peu actifs participant à une intervention d’activité physique à domicile d’une durée de douze mois.
Méthodes : Les vétérans, dont l'âge moyen était de 77,6 ans, ont été randomisés pour recevoir soit une intervention en matière d'activité physique, soit les soins habituels. Les mesures comprenaient l'activité physique autodéclarée, la fonction physique et la performance physique.
Résultats : Au début de l’étude, le groupe physiquement inactif a signalé plus de symptômes et un fonctionnement moins bon que le groupe peu actif. À 12 mois, les hommes physiquement inactifs randomisés dans le groupe d’intervention ont augmenté leur activité physique à une moyenne de 73,3 minutes par semaine. Les individus physiquement inactifs randomisés dans le groupe témoin étaient huit fois plus susceptibles de rester inactifs que le groupe peu actif.
Conclusions : Les hommes âgés complètement inactifs physiquement peuvent augmenter considérablement leur niveau d’activité physique grâce à une intervention à long terme. Sans une telle intervention, la probabilité que ce groupe reste inactif est multipliée par huit.