ISSN: 2155-9880
Jennifer A. Fleming, Simone Holligan and Penny M. Kris-Etherton
La progression des maladies coronariennes et ses conséquences sur la santé et la longévité sont inextricablement liées aux habitudes alimentaires et au mode de vie. Le vieillissement entraîne une détérioration progressive de la fonction vasculaire et des facteurs de risque associés aux maladies coronariennes, qui sont causés par une alimentation et un mode de vie malsains. La mise en œuvre de régimes alimentaires sains, seuls ou en association avec une pharmacothérapie, affecte favorablement la santé cardiovasculaire, la qualité de vie et la longévité. Parmi les résultats les plus cohérents des recherches en épidémiologie nutritionnelle, on trouve que certains régimes alimentaires sont associés à un risque plus faible de maladies chroniques sur de longues périodes. Ces régimes sont généralement à base de plantes et sont abondants en fruits, légumes, céréales, légumineuses, noix et graines. Les régimes alimentaires qui augmentent le risque sont faibles en divers aliments végétaux et plus riches en viandes grasses, en graisses solides et en sucres ajoutés. Les recherches montrent que le régime méditerranéen, le régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension) et certains régimes végétariens (par exemple, le régime Portfolio et le régime Ornish), réduisent de multiples facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires. Tous ces régimes alimentaires sont faibles en graisses saturées, en graisses trans et en cholestérol alimentaire et atteignent une adéquation nutritionnelle. Un régime alimentaire sain favorise également un poids corporel sain. L’objectif de cet article est d’informer les cliniciens sur les données probantes à l’appui des régimes alimentaires cardioprotecteurs pour la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires. De plus, l’adoption d’un régime alimentaire sain chez les personnes souffrant d’hypertension et de taux de cholestérol élevés peut éviter le recours à un traitement médicamenteux ou la nécessité d’augmenter les doses de médicaments pour atteindre les objectifs de pression artérielle et de lipides/lipoprotéines.