ISSN: 2155-9880
Oliver Klein, Thorsten Hanke, Junfeng Yan, Grit Nebrich, Sophie Krause, Herbert Thiele et Salah A Mohamed
La fibrillation auriculaire (FA) est associée à des risques accrus d'accident vasculaire cérébral, d'insuffisance cardiaque et de mortalité. Étant donné que la discrimination du phénotype de FA est inadéquate, un diagnostic précis reste difficile à établir. Le tissu de l'appendice auriculaire gauche réséqué de manière routinière au cours de la procédure du labyrinthe a été prélevé chez des patients atteints d'arythmie paroxystique, persistante et persistante de longue durée. Des approches protéomiques complètes in situ de spectrométrie de masse par imagerie par désorption/ionisation laser assistée par matrice ont été utilisées pour différencier et classer les processus moléculaires spatiaux dans la pathologie des phénotypes de FA. En utilisant une stratégie d'évaluation informatique non supervisée, un regroupement sémantique latent probabiliste et une analyse des caractéristiques de fonctionnement du récepteur (SCiLS Lab), les signatures peptidiques acquises et les espèces m/z caractéristiques pourraient être utilisées pour attribuer le phénotype de FA. La distribution d'intensité des valeurs m/z données, qui sont discriminantes pour le groupe considéré, a été déterminée pour distinguer la FA paroxystique et persistante (moyenne, 4,08 ± 1,21 contre 1,59 ± 0,12, p = 0,09) et la FA persistante et persistante de longue durée (1,59 ± 0,12 contre 6,85 ± 3,02, p = 0,02). L'approche protéomique basée sur les tissus fournit des informations cliniquement pertinentes, qui peuvent être bénéfiques pour améliorer la stratification du risque chez les patients atteints de FA.