Cardiologie clinique et expérimentale

Cardiologie clinique et expérimentale
Libre accès

ISSN: 2155-9880

Abstrait

Fermeture sternale retardée en chirurgie cardiaque

Siavash Saadat, Molly Schultheis, Joseph Romero, Anthony Azzolini, Karen Odroniec, Viktor Dombrovskiy, Peter Scholz, Aziz Ghaly, Anthony Lemaire, George Batsides and Leonard Lee

Contexte : La fermeture sternale retardée (CSD) a une incidence rapportée de 1,2 à 4,2 % dans la littérature sur la chirurgie cardiaque chez l'adulte pour des indications telles que l'instabilité hémodynamique, l'œdème myocardique marqué, l'insuffisance respiratoire, les saignements réfractaires, la mise en place de dispositifs d'assistance et les arythmies persistantes. Le but de cette étude était d'évaluer l'incidence, la survie et la morbidité des patients ayant subi une chirurgie thoracique ouverte (CTO) et ayant ensuite nécessité une CSD.

Méthodes : Toutes les données ont été recueillies à partir de la base de données de chirurgie cardiaque de l'hôpital universitaire Robert Wood Johnson. Au total, 1 261 patients ayant subi une chirurgie cardiaque entre janvier 2012 et juin 2013 ont été analysés, évaluant la morbidité et la mortalité postopératoires, ainsi que les conditions favorisant l'utilisation de la DSC. L'analyse du chi carré et de fréquence a été réalisée à l'aide du logiciel SAS 9.3 (SAS Institute, NC).

Résultats : Au total, 41/1261 (3,25 %) cas ont donné lieu à une DSC. Parmi les cas nécessitant une DSC, 33/41 (80,5 %) étaient des hommes et 8/41 (19,5 %) étaient des femmes. Français L'analyse a révélé que 11/41 (26,8 %) des cas nécessitant une fermeture sternale retardée étaient des transplantations cardiaques orthotopiques, 9/41 (21,9 %) l'insertion de dispositifs d'assistance ventriculaire (uni- ou bi-ventriculaire) (DAV), 8/41 (19,5 %) des opérations étaient des pontages aortocoronariens (PAC), 4/41 (9,76 %) étaient des réparations de greffe de dissection aortique de type A, 2/41 (4,88 %) étaient des réparations de la valve mitrale (RVM), 2/41 (4,88 %) étaient des réparations de la valve aortique (RVA) combinées à un PAC, 2/41 (4,88 %) étaient des RVM avec PAC et 3/41 (7,32 %) étaient d'autres procédures cardiaques. Il n'y a eu aucun cas d'infection sternale superficielle ou de médiastinite dans la cohorte DSC, tandis que l'infection est survenue chez 3/1220 (0,25 %) patients après une fermeture conventionnelle. Français L'analyse des comorbidités postopératoires a révélé des taux acceptables d'accident vasculaire cérébral postopératoire [2/41 (4,88 %)], de fibrillation auriculaire [6/41 (14,6 %)] et d'insuffisance rénale [16/41 (39,0 %)]. La mortalité globale était de 14/41 (34,2 %). Les raisons de la DSC planifiée comprenaient un saignement 7/41 (17,1 %), une instabilité hémodynamique 11/41 (26,8 %), des pressions artérielles pulmonaires (AP) élevées chez 4/41 (9,76 %) et une coagulopathie chez 19/41 (46,3 %), tandis que l'occlusion du greffon et le dysfonctionnement valvulaire n'étaient pas des facteurs conduisant à la mise en œuvre de la DSC.

Conclusion : La DSC est une technique qui peut être facilement utilisée chez les patients qui nécessitent une MCO pour diverses raisons après une chirurgie cardiaque. La DSC ne semble pas augmenter le risque de complications infectieuses. Bien que les complications postopératoires telles qu'un accident vasculaire cérébral, une fibrillation auriculaire et une insuffisance rénale, ainsi qu'un taux de mortalité acceptable, reflètent l'état morbide des patients nécessitant une MCO, la DSC peut être réalisée avec une incidence relativement faible de complications sternales après une chirurgie cardiaque.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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