Urologie médicale et chirurgicale

Urologie médicale et chirurgicale
Libre accès

ISSN: 2168-9857

Abstrait

Néphrectomie cytoréductive dans le cancer métastatique du rein : expérience du service d'urologie du CHU Aristide Le Dantec

Boris Amougou1* , Yaya Sow2, Arlette Dongmo1, David Douglas Banga Nkomo1, Jean Paul Engbang3, Théodore Sala Beyeme3, Joseph Fondop1, Demba Cissé4, Faustin Atemkeng1, Boubacar Fall5, Babacar Diao6, Abdoulaye Bobo Diallo4, Alain Khassim Ndoye6, Fru Angwafor III7, Mamadou Ba6

Objectif : évaluer la place de la néphrectomie cytoréductrice dans la prise en charge du cancer du rein métastatique dans notre pratique quotidienne.

Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, descriptive et analytique de janvier 2010 à décembre 2014 portant sur des patients âgés de 18 ans et plus opérés d'un cancer du rein métastatique. Les variables étudiées étaient pronostiques : Performance Status, stade tumoral, sites et nombre de sites métastatiques, groupe pronostique selon le modèle de Heng, type histologique et grade de Furhman de la pièce de néphrectomie, suivi postopératoire et survie globale.

Résultats : Au total, 12 patients ont été inclus. La taille moyenne du plus grand axe des tumeurs était de 14,06 ± 5,3 cm avec des extrêmes de 8,2 et 23,8 cm et la tumeur était classée T3 dans 6 cas. La majorité des patients avaient un site métastatique unique et le poumon était le site métastatique le plus fréquent dans 9 cas. Dans la moitié des cas, le score ECOG-PS était de 1. Dans 6 cas, les patients étaient classés dans le groupe de pronostic intermédiaire de Heng. Le curage ganglionnaire était associé à une néphrectomie dans 4 cas. L'adénocarcinome rénal était le type histologique le plus fréquent dans 8 cas et le grade de Furhman n'était précisé que dans 6 cas. La durée moyenne de suivi était de 10,1 ± 13,4 mois (extrêmes 1 et 39 mois), la survie globale à 2 ans était mauvaise et seulement 2 patients étaient en vie 3 ans et 4 ans après leur néphrectomie.

Conclusion : Le cancer du rein métastatique est peu fréquent dans notre contexte ; la plupart de nos patients consultent pour des tumeurs à un stade avancé. Le traitement systémique reste difficile d’accès pour nos populations. La néphrectomie reste l’arme principale à notre disposition.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
Top