ISSN: 2167-0412
Raphaël Richard Ciuman
Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde et l'angiogenèse est essentielle à la progression du cancer. Le développement de nouveaux vaisseaux sanguins et la nutrition des cellules tumorales dépendent fortement de l'angiogenèse. Ainsi, l'inhibition de l'angiogenèse pourrait être une approche prometteuse pour la thérapie anticancéreuse. Les petites molécules anti-angiogéniques et les composés phytochimiques comme approche de traitement du cancer se concentrent sur ces points principaux : modes d'action, effets indésirables, mécanismes de résistance et nouveaux développements. Le traitement avec des composés anti-angiogéniques pourrait être avantageux par rapport à la chimiothérapie conventionnelle en raison du fait que ces composés agissent principalement sur les cellules endothéliales, qui sont génétiquement plus stables et homogènes que les cellules tumorales et qu'elles présentent une sensibilité plus faible à la résistance acquise aux médicaments (ADR). Cibler la voie de signalisation du VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire) avec de petites molécules synthétiques inhibant les récepteurs tyrosine kinases (RTK) en plus d'antagoniser le VEGF pourrait être une approche prometteuse. De plus, l'effet bénéfique des composés phytochimiques a été prouvé sur les voies liées au cancer, en particulier en ce qui concerne l'anti-angiogenèse. Les composés phénoliques végétaux constituent une catégorie importante de composés phytochimiques importants qui affectent différentes voies de l'angiogenèse. Les polyphénols du thé vert (gallate d'épigallocatéchine) et les isoflavones du soja (génistéine) sont deux exemples d'effets anti-angiogéniques.