ISSN: 2165-7092
Adeb Shehzad*
La curcumine, un diféruloylméthane et dérivé du curcuma, est l'un des composés phytochimiques les mieux décrits et les plus étudiés, qui est utilisé depuis des temps immémoriaux pour le traitement de diverses maladies. Plusieurs études in vitro, in vivo et humaines ont examiné le mécanisme moléculaire sous-jacent par lequel la curcumine peut interférer avec la chimiothérapie et les effets anticancéreux, y compris le cancer du pancréas. La curcumine peut inhiber la malignité du pancréas par la modulation de plusieurs cibles moléculaires telles que les facteurs de transcription (NF-kB, STAT3, b-caténine et AP-1), les facteurs de croissance (EGF, PDGF et VEGF), les enzymes (COX-2, iNOS et MMP), les kinases (cycline D1, CDK,
Akt, PKC et AMPK), les cytokines inflammatoires (TNF, MCP, IL-1 et IL-6), la régulation positive des protéines proapoptotiques (Bax, Bad et Bak) et la régulation négative des protéines antiapoptotiques (Bcl2 et BclxL). Un certain nombre d'études in vivo et d'essais cliniques ont montré que la curcumine est sûre et bien tolérée même à des doses très élevées, mais l'efficacité de la curcumine est entravée par une faible biodisponibilité et une élimination rapide de l'organisme. Différents facteurs contribuant à la faible biodisponibilité comprennent un faible taux plasmatique, une distribution tissulaire, un métabolisme rapide et une élimination de l'organisme. Bien que la faible absorption de la curcumine et sa faible biodisponibilité systémique limitent son utilisation en clinique, certaines méthodes d'utilisation peuvent être utilisées pour améliorer l'absorption et atteindre un niveau thérapeutique de curcumine. Des essais cliniques récents suggèrent un rôle potentiel de la curcumine dans le traitement du cancer du pancréas.