Revue des sciences politiques et des affaires publiques

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Libre accès

ISSN: 2332-0761

Abstrait

Coopération dans la gestion des ressources en eau du bassin du Nil et risque permanent de conflits

Olivier Dismas Ndayambaje

Les États du bassin du Nil sont réticents à entreprendre une coopération sérieuse entre eux. Tout au long de l’histoire, tous les accords sur l’utilisation des eaux du Nil ont été partiels et ont fait l’impasse sur certains des pays riverains. Toutes les tentatives d’établir un accord inclusif comme l’Accord-cadre de coopération dans le bassin du Nil (ACC) ont échoué. L’Égypte, en invoquant les accords de 1929 et 1959, a toujours réussi à maintenir un statu quo qui lui permettait avec le Soudan d’utiliser unilatéralement l’ensemble des eaux du bassin du Nil sans tenir compte des besoins des États riverains en amont. Cependant, de nouvelles tendances dessinent une nouvelle configuration du contexte social, écologique, diplomatique et politique dans la région, poussant les États en amont à contester ce statu quo. L’exemple de la construction et de l’exploitation du Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) montre comment cette région d’Afrique déjà en ébullition est soumise à un risque permanent de conflit armé au sein ou entre les pays en raison du manque d’utilisation collaborative des ressources en eau du bassin du Nil. On peut dire ici que le conflit autour du GERD n’est que la « pointe de l’iceberg ». Cela signifie qu’une gestion durable du bassin du Nil devrait inclure tous les États riverains à l’heure où un changement « sine qua none » dans l’utilisation de ses eaux est à portée de main.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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