ISSN: 2167-0870
Talagavadi Channaiah Anudeep*, Madhan Jeyaraman, Dharma U Shetty, Hemmanth Raj M, Ajay SS, Rajeswari Somasundaram, Vinodh Kumar V, Rashmi Jain, Shirodkar Jaswandi Dilip
Le monde est aux prises avec une pandémie causée par une nouvelle souche de coronavirus, identifiée comme SARSCoV-2 et nommée entre-temps nCOVID-19 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La contagion a déclenché une guerre contre l'humanité, avec un bilan mondial actuel de 1 12 241 vies humaines. Jusqu'à présent, aucun traitement définitif contre le SARS-CoV-2 n'a été établi. Une situation similaire d'absence de traitement définitif autorisé remonte à l'épidémie d'Ebola et l'OMS a demandé d'envisager une thérapie au plasma de convalescents (PC) pour la contrôler. L'histoire du PC en tant que thérapie remonte au 20e siècle, ce qui laisse une place à la prise en compte dans la gestion du nCOVID-19. L'expérience de la précédente épidémie de SARS-CoV-1 a montré que les sérums de convalescents contiennent des anticorps neutralisants contre le virus concerné. Le principe de base de cette thérapie passive par anticorps est basé sur la récupération des anticorps neutralisants du virus chez les patients guéris, en tenant compte de toutes les considérations éthiques, et sur son utilisation comme prophylaxie dans les cas exposés ou comme thérapie chez les patients infectés. Il est plus efficace comme prophylaxie que comme traitement de la maladie. Cependant, lorsqu'il est utilisé dans la phase précoce de la maladie, les données ont rapporté une diminution de la mortalité. Les cocktails avec des anticorps monoclonaux ont également été rapportés comme bénéfiques, mais il faut établir les avantages et les inconvénients plus en détail. Le seul objectif de cet article de synthèse est d'expliquer comment et pourquoi le plasma de convalescent peut servir de modalité thérapeutique plausible. En outre, il donne une vue d'ensemble des essais cliniques en cours sur le même sujet.