ISSN: 2381-8719
Igor Ivichev, Lars Robert Hole, Lev Karlin, Cecilie Wettre et Johannes Röhrs
Six bouées de suivi des marées noires et des courants iSPHERE ont été déployées sur le plateau continental du nord de la Norvège (région de Nordkapp) au cours du printemps-été 2011. Ces bouées dérivantes fournissent des informations de localisation GPS en temps réel pour aider à localiser les marées noires marines et autres objets dérivés sous le vent. Dans cette étude, nous évaluons les différences entre la propagation des bouées dérivantes de surface et les trajectoires prévues par le modèle lagrangien opérationnel de dérive du pétrole de l'Institut météorologique norvégien (met.no). L'étude examine la raison de ces différences et nous utilisons un nouveau score de compétence récemment établi comme mesure de la précision du modèle. Les différences observées dans cette étude sont la conséquence de l'impact combiné des composantes modélisées du vent, de l'océan et du courant qui forcent le modèle de dérive du pétrole. Chaque modèle numérique est exécuté sur une grille d'une résolution de 4 km, ce qui signifie que de nombreuses caractéristiques de mésoéchelle ne sont pas suffisamment représentées, voire pas représentées du tout. Un problème avec le modèle océanique, car les tourbillons dans l'océan sont généralement d'une échelle beaucoup plus petite que dans l'atmosphère (40-50 km), et il y a peu d'observations à assimiler dans le modèle. Des études comme celle-ci, comparer les trajectoires modélisées avec les trajectoires liées des dériveurs, sont un moyen important de valider et d'améliorer les modèles océaniques, ainsi que d'améliorer le modèle de trajectoire lui-même.