ISSN: 2161-0932
Mittal S, Chauhan A, Kaur P et Verma YP
Objectifs et objectifs : Déterminer et évaluer la/les différence(s), en termes de contrôle tumoral et d'effets secondaires, entre le cisplatine hebdomadaire et trimestriel associé à une radiothérapie radicale pour le carcinome localement avancé du col de l'utérus.
Matériel et méthodes : L'étude a été menée sur soixante patientes non traitées auparavant, atteintes d'un carcinome localement avancé du col de l'utérus, prouvé histopathologiquement. Les patientes ont été traitées par radiothérapie externe (EBRT) 50 Gy en 25 fractions sur 5 semaines et cisplatine concomitante, suivie d'une curiethérapie intra-cavité HDR (ICBT) 700 cGy au point A, une fois par semaine pendant trois semaines. Les patientes ont été assignées aléatoirement à l'un des deux groupes de 30 patientes chacun. Dans le groupe I (groupe d'étude), les patientes ont reçu trois fois par semaine du cisplatine 75 mg/m2 pendant 2 cycles tandis que dans le groupe II (groupe témoin), les patientes ont reçu une fois par semaine du cisplatine 40 mg/m2 pendant 5 cycles. Français L'évaluation de la réponse et de la toxicité a été effectuée chaque semaine pendant le traitement, puis chaque mois. Les données ainsi obtenues ont été évaluées et analysées à l'aide de l'outil statistique SPSS version 20.0.
Résultats : Il y avait une incidence statistiquement non significative plus élevée de toxicité hématologique, cutanée, muqueuse et gastro-intestinale dans le groupe I. Le statut de la maladie par stade à la fin du suivi de six mois était le suivant : Stade IIA-NED* (80 % contre 100 %), RD** (20 % contre 0 %) ; Stade IIB - NED (80 % contre 76,67 %), RD (20 % contre 23,53 %) ; Stade IIIA - NED (60 % contre 100 %), RD (40 % contre 0 %) ; Stade IIIB - NED (60 % contre 60 %), RD (40 % contre 40 %). La réponse tumorale n'était pas significativement différente dans les deux groupes en ce qui concerne la répartition par âge, la répartition rurale/urbaine, la répartition histopathologique et l'interruption du traitement (*Aucune preuve de maladie **Maladie résiduelle). Conclusion : Le cisplatine administré trois fois par semaine, en concomitance avec la radiothérapie, semble être l'alternative potentielle, efficace et acceptable comme traitement standard du carcinome du col de l'utérus localement avancé ; en particulier en raison d'une charge de travail accrue et de ressources limitées.