ISSN: 2261-7434
Bonnie Field, Tom Cochrane, Rachel Davey, Yohannes Kinfu
Contexte : La marche présente de nombreux avantages pour la santé et constitue une option accessible à la plupart des personnes âgées. Cette étude a exploré les effets de l'âge et du sexe sur la marche chez les répondants vivants dans la communauté âgée de 75 ans et plus et l'influence des maladies chroniques sur cette association.
Méthodes : Des données transversales sur 349 hommes et 499 femmes issues de l'enquête nationale australienne sur la nutrition et l'activité physique de 2011-2012 ont été utilisées. Les données ont été pondérées pour permettre la généralisation des résultats à la population australienne âgée de 75 ans et plus. Les mesures de résultats étaient la participation autodéclarée à la marche et la durée de la marche. Les maladies chroniques prises en compte étaient les cardiopathies ischémiques, l'angine de poitrine, l'insuffisance cardiaque, les maladies cérébrovasculaires et le diabète.
Résultats : Aucune différence n'a été observée entre les hommes et les femmes en termes de participation à la marche, mais parmi ceux qui marchaient, les hommes marchaient plus longtemps que les femmes. Les personnes âgées de 85 ans et plus étaient moins susceptibles de marcher que celles âgées de 75 à 79 ans, mais l'âge n'était pas associé à la durée de la marche chez les adultes plus âgés. Les maladies cardiovasculaires et/ou le diabète n'avaient aucun effet sur la participation ou la durée de la marche.
Conclusion : Il existe une cohorte d'hommes et de femmes australiens âgés et actifs qui continuent de marcher jusqu'à un âge très avancé, prolongeant les maladies cardiovasculaires et/ou du diabète.