Journal mondial des sciences de la vie et de la recherche biologique
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ISSN: 2456-3102

Abstrait

Gènes liés au cancer enrichis dans les cellules mononucléaires du sang périphérique (PBMC) des patients atteints de COVID-19 : une étude bioinformatique

Maryam Izad1*, Ehsan Ahmadi1, Mostafa Changaei1, Alireza Teymouri2, Behruz Alipour3

Contexte : La COVID-19 est devenue l’un des plus grands défis pour les systèmes de santé au cours de la dernière décennie. Le SARS-CoV-2 affecte principalement les poumons, mais de nombreuses études suggèrent que d’autres complications de santé telles que des lésions cérébrales, une insuffisance cardiaque et un dysfonctionnement rénal sont également associées à l’infection par le SARS-CoV-2. De nombreux efforts scientifiques ont révélé les détails cliniques et moléculaires de la pathogenèse du SARS-CoV-2. Cependant, la compréhension des complications du COVID-19 nécessite davantage de recherches. Dans ce contexte, la relation entre l’infection par le SARS-CoV-2 et le cancer a été moins abordée. À cet égard, nous avons cherché à découvrir d’éventuels liens entre l’infection par le SARS-CoV-2 et le développement du cancer dans une étude bioinformatique.

Méthodes : Les ensembles de données pertinents ont été choisis dans la base de données GEO. La COVID-19 a été recherchée pour les gènes exprimés différemment où |Log2 FC|>1 et P<0,05 ont été jugés statistiquement significatifs. Le package Cluster Profiler a utilisé l'ontologie génétique et l'analyse d'enrichissement des voies pour les gènes communs. L'interaction fonctionnelle des protéines a été prédite à l'aide de STRING en ligne, puis une analyse Cytoscape a été réalisée pour déterminer les gènes cibles. Enfin, une analyse d'enrichissement des ensembles de gènes a été réalisée pour trouver toute corrélation entre les gènes candidats et différents types de cancer.

Résultats : L’analyse a montré que de nombreux gènes liés au cancer étaient régulés à la hausse chez les patients infectés par le SARS-CoV-2, en particulier les gènes participant à la régulation du cycle cellulaire ou engagés dans les processus de sénescence cellulaire.

Conclusion : Nos résultats suggèrent que le SARS-CoV-2 peut être considéré comme un facteur de risque potentiel augmentant la probabilité de développer un cancer.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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