ISSN: 2161-038X
Mark Williams E, Angela Jones, Margaret Munkley, Julie Evans et Alison Lindley
Abstrait
Introduction : Le taux de tabagisme chez les femmes enceintes reste inacceptable malgré l'utilisation de nombreuses approches différentes. Dans le sud du Pays de Galles, le taux de tabagisme dans ce groupe reste élevé malgré l'accès gratuit à des services professionnels de sevrage tabagique. L'objectif de cette étude était de déterminer les obstacles à l'arrêt du tabac.
Méthodes : Un questionnaire a été administré après l'accouchement à 36 mères qui ont fumé tout au long de leur grossesse et qui vivaient dans la zone de desserte du NHS Cwm Taf University Health Board, dans le sud du Pays de Galles, au Royaume-Uni.
Résultats : La plupart des mères (88 %) ont déclaré avoir réduit leur taux de tabagisme quotidien de 11 à 15 à moins de 10 par jour, plutôt que d'arrêter. La majorité (78 %) n'ont pas eu recours à un service de sevrage tabagique. La raison la plus fréquemment invoquée pour les facteurs qui les ont empêchées d'utiliser les services de sevrage était les problèmes liés au soutien familial, comme le manque de garde d'enfants. Lorsqu'on leur a demandé d'arrêter de fumer, les femmes ont considéré que l'arrêt du tabac était difficile, car la grossesse était une période stressante et l'arrêt du tabac à ce moment-là était considéré comme ajoutant au stress.
Conclusion : Aucun facteur n’a été identifié comme empêchant les femmes de recourir aux services professionnels de sevrage tabagique. Les facteurs familiaux et le stress supplémentaire associé à l’arrêt du tabac ont été considérés comme les principaux obstacles. Les méthodes d’auto-assistance pour arrêter de fumer ont été considérées comme préférables, comme les produits de substitution à la nicotine. Réduire le tabagisme plutôt que d’arrêter complètement de fumer a été considéré comme l’option la plus simple.