ISSN: 2165-8048
Brian Godman, Trudy Leong, Abdullahi Rabiu Abubakar, Amanj Kurdi, Francis Kalemeera, Godfrey Mutashambara Rwegerera, Okwen Patrick, Loveline Lum Niba, Kamilou Ibrahim, Adefolarin A Amu, Patrick Matowa, Joseph Acolatse, Robert Incoom, Israel Abebrese Sefah, Sylvia Opanga, Lisper Wangeci Njeri, David Kimonge, Margaret Oluka, Ibrahim Chikowe, Felix Khuluza, Henry Phiri, Dan Kibuule, Ester Hango, Ibrahim Haruna Sani, Oliver Ombeva Malande, Thereza Piloya-Were, Luke Alutuli, Aubrey Chichonyi Kalungia, Blessmore Vimbai Chaibva, Trust Zaranyika, Mainul Haque, Eleonora Allocati, Stephen Campbell, Eunice Twumwaa Adwubi, Olayinka O. Ogunleye
Contexte : La prévalence du diabète sucré augmente en Afrique et un nombre important de personnes sont susceptibles de prendre de l’insuline pour gérer leur maladie. Cela a des répercussions importantes sur la morbidité et la mortalité futures, exacerbées par des taux élevés de complications. Les taux de complications chez les patients nécessitant une insuline sont accrus par l’hypoglycémie. Des analogues de l’insuline à action prolongée ont été développés pour réduire l’hypoglycémie et améliorer l’observance du traitement par les patients. Cependant, ils sont généralement sensiblement plus chers que l’insuline humaine et les autres insulines en Afrique, et les controverses persistantes autour de leurs avantages limitent leur inscription sur les listes nationales de médicaments essentiels (LME). Les biosimilaires peuvent réduire les prix des analogues de l’insuline à action prolongée. Cela doit être évalué.
Méthodes : Approche méthodologique mixte incluant la documentation des schémas d'utilisation et des prix de l'insuline dans un certain nombre de pays africains. En outre, des contributions de hauts fonctionnaires, d'universitaires et de professionnels de la santé de toute l'Afrique sur la situation actuelle des analogues de l'insuline à action prolongée ainsi que sur les changements potentiels nécessaires pour améliorer le financement futur des biosimilaires analogues à action prolongée.
Résultats : L’inscription des analogues de l’insuline à action prolongée sur les listes nationales de médicaments essentiels (EML) varie d’un pays à l’autre en Afrique en raison de leur prix élevé et de problèmes d’accessibilité. Même lorsqu’ils sont inscrits sur la liste, l’utilisation des analogues de l’insuline à action prolongée est limitée par des problèmes similaires, notamment l’accessibilité. Une baisse sensible des prix des analogues de l’insuline à action prolongée via les biosimilaires devrait améliorer l’inscription future sur les listes nationales de médicaments essentiels et leur utilisation, accompagnée d’initiatives éducatives et autres. Cependant, cela nécessitera une concurrence accrue pour faire baisser les prix.
Conclusion : La valeur et le financement des analogues de l’insuline à action prolongée en Afrique, y compris les biosimilaires, suscitent des inquiétudes. Un certain nombre d’activités ont été identifiées pour améliorer le financement futur et l’inscription sur les listes de médicaments essentiels.