ISSN: 2161-038X
Geetika Goel, BD Banerjee, Rahul Pathak, Kiran Guleria, Gita Radhakrishnan, AG Radhika et NB Vaid
Contexte : Le retard de croissance fœtale (RCF) est l'une des principales causes de morbidité et de mortalité périnatales. Les causes connues sont une mauvaise nutrition maternelle, des troubles hypertensifs compliquant la grossesse, des troubles médicaux maternels (grossesse multiple, malformations fœtales congénitales) et des influences du mode de vie. Cependant, dans la grande majorité des cas, la cause reste encore inconnue. Des études récentes ont suggéré le rôle du stress oxydatif dans la physiopathologie du RCF. Le but de cette étude était d'évaluer les biomarqueurs non enzymatiques du stress oxydatif dans le sang maternel et du cordon ombilical des cas de RCF idiopathique.
Méthodes : Au total, 100 femmes âgées de 18 à 35 ans, répondant aux critères de recrutement, ont été enrôlées dans l'étude après avoir obtenu un consentement écrit éclairé. Le stress oxydatif non enzymatique a été mesuré par la quantification de la 8-hydroxy-2-désoxy-guanosine (8-OHdG), du malondialdéhyde (MDA), de la protéine carbonyle, du glutathion réduit (GSH) et de la capacité réductrice ferrique du plasma (FRAP) dans des échantillons de sang maternel et de cordon ombilical de grossesses IGR d'origine idiopathique et comparés à ceux de paires mère-enfant en bonne santé.
Résultats : Les niveaux de 8-OHdG, de MDA et de protéine carbonyle étaient significativement plus élevés dans le groupe FGR « idiopathique » par rapport aux témoins, tandis que le GSH et le FRAP étaient significativement plus faibles.
Conclusion : Il a été démontré qu’un stress oxydatif accru était significativement associé à un risque accru de développer un RCIU idiopathique.