Journal d'immunologie clinique et cellulaire

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Libre accès

ISSN: 2155-9899

Abstrait

Les anticorps dirigés contre la protéine de liaison à l'ARN, la ribonucléoprotéine nucléaire hétérogène A1, se localisent dans les granules de stress, ce qui entraîne une altération des niveaux d'ARN et de protéines dans un modèle de neurodégénérescence dans la sclérose en plaques

Douglas JN, Gardner LA, Salapa HE, Levin MC

Objectif : La sclérose en plaques (SEP) est la maladie démyélinisante la plus courante du système nerveux central (SNC). Les données suggèrent que les anticorps dirigés contre les cibles du SNC contribuent à la pathogenèse de la SEP. Les patients atteints de SEP produisent des autoanticorps dirigés contre la ribonucléoprotéine nucléaire hétérogène A1 (hnRNP A1). La hnRNP A1 est une protéine de liaison à l'ARN (RBP) surexprimée dans les neurones qui fonctionne dans l'épissage du pré-ARNm, le trafic de l'ARNm et la traduction. Nous avons précédemment montré que les anticorps anti-hnRNP A1 pénétraient dans les cellules neuronales (in vitro) via une endocytose médiée par la clathrine, provoquaient une mauvaise localisation de la protéine hnRNP A1 endogène et augmentaient les marqueurs de neurodégénérescence, notamment une diminution de la concentration d'ATP et de l'apoptose. Dans cette étude, nous avons émis l'hypothèse que les anticorps anti-hnRNP A1 pourraient provoquer la formation de granules de stress et des niveaux altérés d'ARN et de protéines qui se lient à la hnRNP A1.
Méthodes : Des lignées de cellules neuronales ont été exposées à des anticorps anti-hnRNP A1 et à des anticorps témoins isotypiques in vitro et examinées pour la formation de granules neuronaux, y compris les granules de stress, les corps P et les granules de transport. De plus, les ARN qui se lient à hnRNP A1 ont été déterminés. Les niveaux d'ARN et leurs protéines traduites ont été mesurés après exposition aux anticorps anti-hnRNP A1.
Résultats : Les anticorps anti-hnRNP A1 ont induit et localisé des granules de stress, un marqueur de neurodégénérescence, dans une lignée de cellules neuronales. Les anticorps anti-hnRNP A1 n'ont pas induit de corps P ou de granules neuronaux. Des ARN cliniquement pertinents se sont avérés se lier à hnRNP A1. De plus, les anticorps anti-hnRNP A1 ont provoqué une réduction des niveaux d'ARN et de protéines des gènes de paraplégie spinale (SPG) 4 et 7, qui, lorsqu'ils sont mutés, imitent la SEP progressive.
Conclusions : Prises ensemble, ces données suggèrent des mécanismes potentiels par lesquels les autoanticorps peuvent contribuer à la neurodégénérescence dans la SEP.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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