ISSN: 2161-0932
Sahin Sevil, Ozdemir Kevser, Unsal Aleattin, Aygin Dilek et Nemut Tijen
Objectif : La présente étude vise à évaluer la relation entre les pratiques d’hygiène génitale et l’infection génitale dans un groupe d’étudiants universitaires.
Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive menée auprès d'étudiantes résidant dans le dortoir des étudiants de l'État de Sakarya entre le 1er février et le 30 mai 2011. Le dortoir des étudiants de l'État de la ville de Sakarya accueille les étudiants qui fréquentent l'Université de Sakarya. 1653 étudiants résident dans ce dortoir des étudiants de l'État et 1057 (63,94 %) d'entre eux qui étaient disposés à participer constituaient le groupe d'étude. Ensuite, des formulaires d'entretien, élaborés en fonction de l'objectif de l'étude, ont été remplis par les étudiants qui ont été supervisés pendant le processus. Le revenu familial a été classé comme faible, moyen ou bon selon la perception de l'étudiant. Les données obtenues ont été analysées sur ordinateur avec le logiciel SPSS statistics package (version 15.0) et le test du chi carré (χ2) a été utilisé pour les analyses.
Résultats : Des antécédents d'infection génitale ont été identifiés chez 13,0 % des étudiantes. Les bas/sous-vêtements en coton étaient préférés par 93,4 % des étudiantes et 38,1 % préféraient les sous-vêtements de couleur blanche. Parmi les étudiantes, 47,2 % changeaient de sous-vêtements quotidiennement et 71,2 % utilisaient des serviettes hygiéniques quotidiennes. Le nettoyage génital « d'avant en arrière » était préféré par 67,8 %, 97,6 % utilisaient des « serviettes hygiéniques » pendant les règles, 54,1 % changeaient de serviettes hygiéniques 6 fois ou plus par jour et 57,3 % utilisaient des « parfums » pour les odeurs indésirables. Aucune relation n'a été notée entre la fréquence des infections génitales et les départements étudiés par les étudiantes, leurs années d'école, les groupes d'âge et le niveau d'éducation des mères (p>0,05). De même, la fréquence des infections génitales n'était pas significativement liée à la fréquence à laquelle les étudiantes changeaient de sous-vêtements ou au nombre de fois qu'elles remplaçaient les matériaux quotidiennement pendant la période menstruelle dans notre groupe d'étude (p>0,05). La fréquence des infections génitales était plus élevée chez les élèves qui se lavaient en position assise ou une fois ou moins par semaine, qui ne pratiquaient pas de nettoyage génital et qui utilisaient des serviettes hygiéniques quotidiennes (p<0,05).
Conclusion : La présente étude a déterminé une fréquence plus élevée d’infection génitale chez les étudiants ayant de mauvaises pratiques d’hygiène génitale.