Gynécologie & Obstétrique

Gynécologie & Obstétrique
Libre accès

ISSN: 2161-0932

Abstrait

Consommation d'alcool et développement d'une dysplasie cervicale de haut grade

Azza E Abdalla, Tracy Truong, Jennifer Gallagher, John W Schmitt

Titre : Consommation d’alcool et développement d’une dysplasie cervicale de haut grade.

Objectif : Étudier l’association entre la consommation d’alcool et la prévalence de néoplasies intraépithéliales cervicales de haut grade chez les patientes de la clinique du col de l’utérus de l’Université Duke.

Méthodes : Les patientes se présentant à la Duke University Cervix Clinic entre 21 et 65 ans répondant aux critères d'inclusion ont été identifiées et invitées à participer à l'étude. Une fois leur consentement obtenu, les patientes ont rempli l'enquête validée AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test). Le critère d'évaluation principal a été défini sur la base des résultats de la biopsie dirigée par colposcopique. Les patientes sans dysplasie cervicale ou dysplasie de bas grade (CIN 1) ont été placées dans un groupe et celles atteintes de dysplasie de haut grade (CIN 2-3) ont été placées dans l'autre. Des informations démographiques, notamment l'âge, l'origine ethnique, l'IMC, les antécédents de tabagisme et plusieurs partenaires sexuels, ont été recueillies. Les données démographiques et les patients ayant une consommation nocive d'alcool (score AUDIT de 8 ou plus) ont été comparés entre les deux groupes.

Résultats : Quarante-quatre patients répondaient aux critères d'éligibilité et ont rempli le questionnaire électronique AUDIT. En raison d'une erreur de programmation dans le questionnaire RedCap AUDIT, 9 questionnaires ont été exclus de l'analyse ultérieure. Parmi les 35 patients inclus dans l'analyse, 20 patients (57,1 %) présentaient une dysplasie cervicale de bas grade ou aucune dysplasie cervicale et 15 (42,9 %) présentaient une dysplasie de haut grade. La proportion de patients ayant une consommation d'alcool dangereuse et nocive parmi ceux ayant une dysplasie cervicale légère ou aucune dysplasie cervicale était de 5 % (n = 1) par rapport à 6,7 % (n = 1) parmi ceux ayant une dysplasie cervicale de haut grade. Il n'y avait pas d'association significative entre la consommation d'alcool et la dysplasie cervicale (p = 1,00). Il y avait une association significative entre la race et la dysplasie cervicale de haut grade (p = 0,001).

Conclusion : Dans cette petite étude pilote, aucune association statistiquement significative n'a été observée entre la consommation d'alcool selon les scores AUDIT des patientes et la dysplasie cervicale. Des études à plus grande échelle sont nécessaires pour examiner ce comportement modifiable dans la diminution de la prévalence de la dysplasie cervicale de haut grade et du cancer du col de l'utérus.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
Top