ISSN: 2155-6148
Kehinde S. Oluwadiya, Babatunde B. Osinaike, Amogu K. Eziyi, Emmanuel O. Oyebamiji et Israel K. Kolawole
Contexte : Des études antérieures menées dans la sous-région ouest-africaine ont montré un taux élevé d'annulation des interventions chirurgicales programmées, mais aucune étude menée dans la même région n'avait examiné l'efficacité de l'utilisation du temps d'intervention. Notre objectif était d'identifier les domaines et les causes des retards d'intervention et de proposer des solutions en fonction des déficiences identifiées. Méthodes : Les données sur tous les patients subissant des interventions chirurgicales programmées ont été collectées de manière prospective à l'aide d'un formulaire afin de déterminer la durée de chaque étape de l'intervention chirurgicale des patients, à partir du moment où les patients étaient envoyés en salle d'opération et se terminant au moment où les patients quittaient la salle d'opération. Les causes des retards ont été déterminées. Résultats : 279 cas d'interventions programmées ont été analysés. Aucun des premiers cas de la liste n'a commencé comme prévu. La cause la plus fréquente de retard était le transfert tardif des patients des services vers la salle d'opération, et cela s'est produit dans 104 cas (33,4 %). Le temps passé à transférer les patients du service variait entre 18 % et 54 % du temps total passé du service à la fin de l'intervention. La plupart des retards étaient dus à une mauvaise coordination des déplacements des patients entre les services et le bloc opératoire ainsi qu'aux longues distances entre les services et le bloc opératoire. Conclusion : Le temps disponible au bloc opératoire est mal utilisé. Pour améliorer l'efficacité globale du bloc opératoire, des stratégies d'amélioration qualitative doivent être mises en place.