ISSN: 2379-1764
Hiroyuki Ono, Hideharu Abe et Toshio Doi
La néphropathie diabétique (ND) est la principale cause d'insuffisance rénale terminale et est associée à une morbidité et une mortalité accrues par rapport aux autres causes de maladies rénales. Par conséquent, il est important d'élucider la pathogénèse de la ND et d'établir des thérapies efficaces pour son traitement. Morphologiquement, la ND est caractérisée par une expansion de la matrice mésangiale causée par le dépôt excessif de protéines de la matrice extracellulaire telles que le collagène de type IV. Une exposition prolongée à l'hyperglycémie induit des produits finaux de glycation avancée (AGE). L'axe AGE/RAGE (récepteur de l'AGE) induit les protéines morphogénétiques osseuses 4 (BMP4) et le facteur de croissance transformant-β (TGF-β). Les voies de signalisation BMP4/Smad1 et TGF-β/Smad3 sont toutes deux impliquées dans la progression de la ND. En particulier, Smad1 est la molécule de signalisation clé directement impliquée dans l'initiation et la progression de la glomérulosclérose dans la ND. BMP4 induit Smad1 et la phosphorylation du domaine C-terminal de Smad1, son interaction avec Smad4 et sa translocation dans le noyau, où il régule la transcription de Col4. Cependant, aucune étude n'a élucidé les mécanismes sous-jacents à l'importance du domaine de liaison Smad1 (pSmad1L) dans la DN. De plus, le rôle précis de la voie de signalisation Smad3 dans les conditions diabétiques n'est pas complètement compris, y compris la corrélation entre la signalisation Smad1 et Smad3. Cet article de synthèse montre que pSmad1L est très important pour atténuer la DN et qu'une nouvelle interaction moléculaire entre la signalisation Smad1 et Smad3 dans une condition diabétique pourrait faciliter de nouveaux agents thérapeutiques.