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Politiques nationales pour un vieillissement en bonne santé à Malte : réalisations et limites

Marvin Formosa

Contexte : Les politiques publiques contemporaines à Malte sont fortement axées sur l’amélioration des niveaux de vieillissement en bonne santé des cohortes actuelles et futures de personnes âgées.

Méthodes : Une analyse de contenu des orientations politiques contemporaines lancées et mises en œuvre par le gouvernement de Malte en faveur d’un vieillissement en bonne santé à Malte.

Résultats : La politique de vieillissement sain à Malte suit le document de la Commission européenne intitulé Principes directeurs pour un vieillissement actif et la solidarité entre les générations, qui souligne que les sociétés ne doivent pas se contenter d'une augmentation remarquable de l'espérance de vie, mais doivent également s'efforcer de prolonger les années de vie en bonne santé et de fournir des possibilités d'activités physiques et mentales adaptées aux capacités des personnes âgées. Le gouvernement de Malte emploie 14 gériatres consultants qui travaillent principalement dans l'hôpital public de réadaptation et les maisons de retraite, en se concentrant sur les personnes âgées fragiles, et dans des cliniques spécialisées, par exemple sur la mémoire, les chutes et la continence. Les politiques maltaises sur le vieillissement sain comprennent la Politique stratégique nationale pour le vieillissement actif, la Stratégie nationale Demetria et les Normes minimales pour les maisons de retraite à Malte, qui comprennent toutes une série de recommandations visant à conduire les personnes âgées vers des niveaux plus élevés de vieillissement sain, mais qui incluent également un certain nombre de limitations.

Conclusions : Pour parvenir à un vieillissement en bonne santé, c'est-à-dire à un processus d'optimisation des possibilités de bien-être physique, social et mental pour permettre aux personnes âgées de jouir d'une vie indépendante et de bonne qualité, ce document recommande quatre voies distinctes et urgentes en matière de politique de vieillissement en bonne santé : s'attaquer à la prévention et à la réduction du fardeau des invalidités excessives, des maladies chroniques et de la mortalité prématurée ; susciter une réactivité accrue pour réduire les facteurs de risque associés aux principales maladies en prenant des mesures globales pour contrôler la consommation de tabac, accroître l'activité physique des personnes âgées et adopter des plans d'action nationaux en matière de nutrition ; investir davantage de ressources humaines et financières dans les services de soins de longue durée dans la communauté et les maisons de retraite ; et maintenir davantage les capacités nationales de formation en gériatrie.